C'est le plan du Seigneur, ne l'oublions jamais dans toutes ces études bibliques. Le but suprême du Seigneur, c'est de sauver tous les hommes, pas seulement pour leur pardonner leurs péchés puis les laisser dans l'état où ils sont, mais pour qu'ils deviennent de nouvelles créatures, et qu'ils grandissent dans le salut qu'ils ont reçu, en Christ, et qu'en Lui, ils grandissent jusqu'à la perfection à l'image de Jésus. On est tous appelé à manifester un jour la mesure de la stature de Jésus.
Il ne nous appelle pas à être des Jésus, Il nous appelle à être à la mesure de Jésus : semblables à Lui. Et c'est Lui qui le fait en nous, si nous croyons en Sa Parole et si nous laissons le Saint-Esprit travailler nos vies. Le Saint-Esprit travaille toujours avec la Parole dans ce travail de libération. C'est Jésus, le libérateur, qui a tout accompli. Il envoie Son Esprit, pour qu'Il habite en nous, et son Esprit nous conduit de libération en libération. Nous sommes déjà entièrement libérés en Christ, mais il faut que ça se manifeste dans nos vies. Il libère notre âme, il libère nos pensées, il libère notre cœur, il libère nos corps de toute maladie, de toute infirmité, c'est ce qu'il veut faire.
Nous sommes tous appelés, d'une part à recevoir Son travail de libération, et d'autre part à travailler avec Lui pour la libération des autres. Quand on témoigne, quand on évangélise, on travaille avec Le Libérateur pour libérer des âmes, les amener au Seigneur qui va les libérer. Quand on enseigne la Parole, on travaille avec le Saint-Esprit qui nous libère des fausses conceptions, des fausses doctrines. Quand tout ça est fait dans l'Esprit, on travaille à entrer de plus en plus dans la libération de l'Esprit.
Il est écrit dans 2 Corinthiens 3:17 : « Là où est l'esprit du Seigneur, là est la liberté ». Et dans Galates 5:13 : « Ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair » (pour faire n'importe quoi). Donc, avec le Seigneur, "liberté", ça veut toujours dire : "responsabilité plus grande". Plus de liberté, plus de responsabilité. Avec Jésus, c'est ça. Plus on devient libre, plus on grandit en maturité pour mettre cette liberté au service du Seigneur.
Dans le monde, quand on parle de liberté, on parle de révolution. Chacun fait à sa tête, et c'est la pagaille. Ce n'est pas comme ça dans l'Eglise du Seigneur. C'est la libération de tout le monde, pour que l'on entre tous librement dans le plan du Seigneur. Et je répète, c'est important ! On ne peut pas entrer librement dans le plan du Seigneur si l'on n'est pas libre. Il faut que l'on soit libre, pour mettre notre liberté au service du Seigneur. Sinon, on entre dans un système où l'on est forcé, et ça ne plaît pas au Seigneur qu'on le serve quand quelque part il y a quelque chose de forcé. Il faut que tout soit libre ! Et pour que tout soit libre, il faut que l'on soit libéré ! C'est le plan du Seigneur.
Je vais lire quelques passages de l'Epître aux Galates, où l'apôtre Paul parle de cette liberté ; au chapitre 5 de l'Epître aux Galates, Paul dit : « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Là encore, il parle au passé. Ça veut dire que Christ sur la croix a tout accompli déjà d'avance. Et Il nous appelle à saisir par la foi cette liberté qu'Il a acquise pour nous. Tout est par la foi. Je ne le répéterai jamais assez !
Il est écrit dans Galates 5:1 « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Donc quand le Seigneur nous dit qu'Il nous a affranchis, ça veut dire que c'est fait déjà, en totalité, en Christ, et que ça ne peut devenir vrai pour nous, dans notre vie pratique, que si on le comprend par l'Esprit, et si on le prend par la foi. C'est important dans le travail d'enseignement que le Saint-Esprit fait dans nos cœurs par Sa Parole. Tout le travail du Saint-Esprit, c'est de nous faire comprendre ce que Jésus a fait, nous faire comprendre la Parole, et nous permettre de le saisir par la foi, pour que, l'ayant pris par la foi, ça se manifeste dans notre vie. Toute l'œuvre de Jésus, c'est comme ça. Le salut, c'est comme ça. La guérison, c'est comme ça. La sanctification, c'est comme ça. Jésus a tout accompli pour nous, le Saint-Esprit nous révèle ce que Jésus a fait, pour que nous puissions le prendre par la foi, (mais vraiment la foi de Dieu), et que le Saint-Esprit ensuite le manifeste dans nos vies parce qu'Il voit que nous l'avons pris par la foi.
Quand nous avons pris, par la foi de Dieu, une vérité de la Parole, elle doit s'accomplir dans notre vie. C'est la loi de l'Esprit de vie. C'est la loi du Seigneur. Quand le Seigneur voit quelqu'un qui prend son salut par la foi parce que le Saint-Esprit lui a fait comprendre qu'il était pécheur, que Jésus était mort pour lui, quand une âme reçoit cette vérité et la prend par la foi, elle est sauvée ! Elle est libérée de l'esclavage du péché ! Elle devient une nouvelle création ! Et à partir de là, quand le Saint-Esprit nous révèle une nouvelle vérité de la Parole, et que nous la comprenons par l'Esprit, que nous la prenons par la foi, nous entrons dans ce que Jésus a accompli. Et ça se manifeste dans nos vies. C'est tout par la foi.
Donc, c'est très important d'être à l'écoute du Saint-Esprit dans la vérité, et d'être à l'écoute de l'enseignement de la Parole, de la méditer nous-mêmes, d'écouter les enseignements, de les écouter par l'Esprit bien sûr. Quand Jésus dit que celui qui a des oreilles pour entendre, entende, il faut bien faire attention à la manière dont on écoute. C'est avec l'Esprit que cela doit se faire. La Parole est esprit et vie.
Vous pouvez écouter la Parole de Dieu au niveau littéral, au niveau des lettres, elle ne va pas faire grand chose en vous, sinon un travail de mort puisque la lettre tue. Si vous recevez la Parole de Dieu simplement comme une lettre, elle va vous tuer et vous allez la prendre pour faire une œuvre de mort. Parce que partout où la Parole de Dieu est appliquée uniquement à la lettre, il y a du légalisme, il y a de l'autoritarisme, il y a la religion, il y a tout, mais il n'y a pas la vie du Seigneur. On peut recevoir la Parole de Dieu au niveau de la lettre, on peut aussi la recevoir au niveau de l'âme. La lettre ça correspond au corps : l'oreille, simplement. Si vous la recevez comme une lettre, elle ne fera rien, c'est un mauvais travail. Si vous la recevez par l'âme, l'intelligence et les sentiments, ça va remuer en vous votre intelligence, ça va remuer vos sentiments, mais ça ne va pas encore faire un travail profond.
Ça ne veut pas dire que la lettre doive être mise de côté. On doit garder la lettre jusqu'au dernier trait. Mais il faut qu'il y ait quelque chose en plus. Il faut qu'il y ait l'esprit de vie qui la rende vivante dans nos cœurs, et à ce moment-là on la reçoit comme une vie et elle produit du fruit en nous. La Parole de Dieu doit toucher la partie la plus profonde de notre être. Par le Saint-Esprit, elle doit toucher notre esprit. Elle doit être prêchée dans l'Esprit, elle doit être reçue dans notre esprit, par le Saint-Esprit. Et tout le monde sait que Jésus a prêché la Parole pendant trois ans et demi, et il y a beaucoup de gens qui l'ont reçue simplement de l'extérieur. Cela n'a pas fait un travail profond. De même que les disciples du Seigneur étaient pendant trois ans et demi avec Jésus en personne, en chair et en os (vous vous rendez compte, avec Jésus sous leurs yeux pendant trois ans et demi, presque jour et nuit !), et ils n'ont pas vraiment été changés à fond ! Parce qu'ils ne voyaient souvent de Jésus que l'extérieur. Ils avaient du mal à Le comprendre. Quelquefois, ils ne Le comprenaient pas du tout.
Et il a fallu attendre que le Saint-Esprit entre en eux, pour qu'à ce moment-là les yeux s'ouvrent pleinement. Bien sûr, ils avaient compris des choses, mais ça restait encore à l'extérieur. Il y avait des choses qu'ils n'avaient absolument pas comprises, et pourtant Jésus était là, en chair et en os ! C'est pareil pour nous aujourd'hui. Jésus pourrait venir se manifester là, on pourrait être émotionnellement saisi, on pourrait être troublé, rempli d'amour, mais si la parole qu'Il nous donnerait à ce moment-là n'est pas reçue dans notre esprit, par la foi, vraiment, avec un cœur ouvert, un cœur d'enfant qui aime son Seigneur, et qui reçoit, qui boit Sa Parole et qui la plonge au plus profond de son esprit, elle ne ferait pas grand-chose cette parole. Judas a écouté la Parole de Jésus pendant trois ans et demi, qu'est-ce que cela a fait dans sa vie ? Rien. Parce que son cœur était fermé. Son cœur était mauvais. Quand notre cœur est ouvert parce que nous aimons le Seigneur, nous disons au Seigneur : "Seigneur, ta Parole, je veux la recevoir dans mon esprit pour qu'elle fasse tout son travail de libération complète, pour que je sois vraiment libre devant toi. Libre de te servir comme tu le veux."
Et Paul dit : « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Je dois donc le recevoir par la foi. Et il continue : « Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude ». Voyez à quel point nous devons veiller ! Etre libéré par Jésus, d'accord, c'est une fois pour toutes qu'il l'a fait à la croix. C'est une fois pour toutes. Mais nous, nous devons recevoir l'enseignement du Seigneur dans notre esprit par le Saint-Esprit et demeurer fermes, persévérer. On doit non seulement laisser le Saint-Esprit nous libérer toujours plus, mais on doit rester dans cette libération-là, on ne doit jamais revenir en arrière. Et à mesure qu'on avance, il faut toujours aller plus loin. Jamais rester au point où on est, en se disant : "Bon, ça y est, maintenant j'ai tout, je suis un chrétien évangélique depuis trente ans, j'ai bien écouté toutes les doctrines de la Parole, j'ai atteint le sommet, maintenant, c'est fini, je ne bouge plus."
« Ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude ! » Ça veut dire que le joug de la servitude est toujours là, prêt à sauter sur nous, et il y a toujours quelqu'un pour essayer de nous le mettre dessus. Et il dit : "Ne vous laissez pas faire !" Ça veut dire que c'est personne d'autre que toi, qui va être responsable de ta liberté. Fais bien attention à cela. Quand il dit : "Ne vous laissez pas mettre sous le joug de la servitude", il y a toujours des gens, ou Satan, qui vont essayer de vous remettre sous un joug d'une servitude quelconque. Et le Seigneur nous dit : "Ne vous laissez pas faire ! Ne vous laissez pas mettre sous le joug !"
Quand le diable, ou un ange de Satan, ou un de ses esclaves, essaye de te remettre sous le joug de la servitude, ne te laisse pas faire ! Pour ça, il faut que tu aies compris que tu es libre en Christ. C'est la liberté spirituelle. Avant, quand je n'étais pas né de nouveau, j'étais farouchement attaché à l'idée de liberté, mais dans un sens charnel, c'est-à-dire d'indépendance totale, personne ne devait dominer sur moi, je voulais être libre. Mais quand c'est pris de manière charnelle, ça ne conduit qu'à la rébellion. Tandis que la liberté que Jésus nous donne, c'est une liberté spirituelle. Jésus qui était parfaitement libre, a accepté, Lui, de venir comme un serviteur pour servir les autres. Donc, il s'est soumis à son Père, il s'est soumis comme serviteur, à ceux qu'il venait servir, ses propres disciples, tout en étant le maître et le Seigneur. C'est cette liberté-là qu'il veut nous donner. Une liberté complète, totale : Ne craignez aucun homme, ne craignez ni Satan, ni ses démons, ni aucun homme, ne craignez que Dieu et Sa Parole. Alors là, vous êtes vraiment libres dans le Seigneur.
Et pour les Galates, le risque c'était qu'il y avait des judaïsants (parce que les premiers chrétiens étaient des Juifs) et la force de la religion juive était telle que le nettoyage n'a pas pu se faire, tout d'un coup, au début, quand ils se sont convertis. Les Juifs qui se sont convertis ont eu la révélation du Messie, mais il a fallu un certain temps pour que, sous l'enseignement de gens comme Paul et d'autres, et du Saint-Esprit, tout le judaïsme disparaisse de leur vie. Et cela a pris du temps, cela a été pénible pour ceux qui étaient si attachés à leur judaïsme, à leurs traditions, à la loi et à tous leurs commandements, de voir un homme comme Paul, ancien pharisien, ancien docteur de la loi, qui arrive en disant : "Maintenant, le judaïsme, c'est fini. La loi était bonne, elle était parfaite, mais maintenant c'est fini. Ce n'est plus comme ça qu'il faut marcher !"
Donc quand vous avez saisi par la foi une vérité du Seigneur, il y a à la fois la ferme certitude de quelque chose de présent et de quelque chose de futur. Le quelque chose de présent, c'est ce qu'on ne voit pas, mais qu'on sait qui existe déjà dans l'invisible. Et si nous restons dans cette attitude, nous allons le voir un jour, plus tard. Ça peut être dans une seconde, ça peut être dans une heure, ça peut être dans un mois, dans un an, mais si tu restes dans cette attitude de foi, que tu as pris quelque chose d'invisible à tes yeux humains, mais qui existe réellement dans la Parole du Seigneur, tu l'as pris, tu le verras s'accomplir ! Et il dit là : « C'est de la foi que nous attendons, par l'esprit, l'espérance de la justice ». Nous sommes justifiés en Christ, mais nous avons saisi par la foi cette justice pour que cette justice se manifeste pleinement dans notre vie, dans tous les aspects de notre vie. Tous. Parce que nous l'avons saisie par la foi.
Il dit : « Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision, ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par l'amour ». Et c'est le style de Paul vis-à-vis des Galates. Vous remarquerez, si vous lisez du début à la fin l'épître aux Galates, que c'est la plus sévère de toutes les épîtres de Paul. D'habitude, quand il commence une épître, il félicite ceux à qui il s'adresse, en leur disant : "J'ai entendu parler de votre foi, de votre charité, il ne vous manque aucun don.". Mais là, il attaque immédiatement en disant aux Galates : "Je suis très inquiet pour vous parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas : vous êtes en train de vous laisser remettre sous le joug de la servitude." Et immédiatement, il les reprend sévèrement (avec amour, parce que c'étaient ses enfants spirituels).
Il leur dit, un peu plus loin, au verset 7 : « Vous couriez bien ; qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité ? » C'est la vérité qui nous libère. Jésus nous dit : "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera." Jésus est la vérité ; il veut nous libérer de la loi et de ses commandements. Il veut nous libérer de tout ce qui est tradition, de tout ce qui est charnel, tout ce qui est humain. Et Paul ajoute : « Cette influence-là ne vient pas de celui qui vous appelle ». Qui est Celui qui les appelle ? C'est le Seigneur. C'est Jésus. Donc, il y avait une influence qui voulait les remettre sous la loi, et cette influence, il la compare à un peu de levain qui fait lever toute la pâte.
Donc, dans le travail de libération que le Seigneur veut faire dans nos vies par Sa Parole, par Son Esprit, par la Vérité, dans l'amour et dans la persuasion, le Saint-Esprit va enlever toutes les traces de levain dans notre vie. Vous savez que quand on met un peu de levain dans une pâte, qu'est-ce qui se passe, après quelque temps ? Toute la pâte lève. Toute la pâte ! Vous pouvez mettre un peu de levain à un endroit de la pâte, remuer un peu, mais c'est toute la pâte qui va être imbibée de l'influence du levain. En ce qui nous concerne, quel est le levain qu'il veut enlever ? C'est l'influence du légalisme religieux. C'est ça, le mauvais levain, puisqu'il parle à des Juifs qui venaient d'être libérés de la loi, mais que certains essayaient de remettre dans le légalisme religieux. Et il disait : "Faites attention ! Parce que s'il y a le plus petit légalisme religieux qui s'introduit, ça va être comme un levain qui va faire lever tout. Et si vous commencez à recevoir une petite influence du légalisme religieux, vous allez être obligés d'obéir à tout le reste. Si vous acceptez un commandement, un petit, vous êtes obligés d'obéir à toute la loi." Si tu te fais circoncire, ce n'est pas seulement la circoncision, c'est tout le reste de la loi qu'il faut prendre ! Donc il faut tout éliminer, en laissant le Saint-Esprit t'éclairer pour qu'Il enlève le vieux levain du légalisme religieux.
Et c'est tellement important aux yeux de Paul qu'il dit par la suite, au verset 10 : « J'ai cette confiance en vous dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement ». Vous voyez, Paul est un apôtre et un enseignant. Il éprouve pour les Galates les douleurs de l'enfantement. Il les avait enfantés au Seigneur, comme un bon évangéliste et apôtre qu'il était, et maintenant, il passait du temps à les enseigner parce qu'il savait que ce n'était pas suffisant de les faire sortir du péché, il fallait aussi que le péché sorte d'eux. C'est comme lorsque vous sortez un noyé de la mer, il faut aussi sortir l'eau de son corps. Il ne faut pas le sortir de l'eau seulement, il faut sortir l'eau de ses poumons. De même nous avons été sortis du monde, il faut sortir le monde de nous maintenant, par le travail du Saint-Esprit.
Et le monde, c'est aussi la religion, y compris la loi juive, qui pourtant était bonne. Mais nous ne sommes plus sous cette loi-là maintenant. Paul leur dit : « Un peu de levain fait lever toute la pâte. J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu'il soit, (qui étaient ceux qui les troublaient ? C'étaient des gens qui venaient essayer de les remettre sous le judaïsme.) en portera la peine ».
Et il dit, au verset 12 : « Puissent-ils être retranchés ceux qui mettent le trouble parmi vous ». C'est quelque chose de très fort : "retranché", cela veut dire : mis à mort. Cela veut dire : "mis de côté", mais dans le langage juif de l'époque, retranché cela voulait dire "exterminé, maudit". Pour nous, aujourd'hui, il y a une telle confusion spirituelle, que l'on se dit : "Ce n'est pas si grave, ce sont des petites choses." C'est vrai qu'il y a une progression dans la marche dans la liberté du Seigneur. Donc il faut toujours être rempli de l'amour du Seigneur pour aider les autres à avancer, et ne pas leur donner des coups de Bible sur la tête en disant : "Toi, tu ne marches pas droit, alors Bing, voilà pour toi ! " Non. Jésus ne faisait pas cela. Paul dit aux Galates : "Insensés de Galates !" Mais il dit aussi : "J'éprouve pour vous les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ soit formé en vous." Et c'est ce qu'il fait avec les Galates. Il essaie de leur révéler la vérité, mais en les laissant libres de choisir. Il ne fait pas comme un dominateur qui arrive et qui dit : "Je vous ordonne de faire ci, de ne pas faire ça..." S'il faisait cela, il prendrait les moyens de ceux qu'il combat. En tant qu'apôtre, il les enseigne dans l'Esprit et il fait confiance au Seigneur. « J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement ». Paul leur dit : "Je vous explique la Parole du Seigneur, je vous remets à Sa grâce pour que le Saint-Esprit vous persuade, et que librement vous compreniez ce que je vous dis, que vous le preniez, et que vous marchiez dans cette vérité, maintenant, dans la liberté. Et si il y en a qui viennent vous troubler, puissent-ils être retranchés !" Et là, l'apôtre était ferme.
Quelques années après sa conversion, Paul a été appelé par le Seigneur, et dès le départ, il n'a consulté ni la chair, ni le sang (Galates 2). Nous, nous aurions pu dire par exemple : "Je me suis converti mais il y a les saints apôtres du Seigneur, qui étaient là bien avant moi dans la foi, qui ont reçu directement l'enseignement du Seigneur, c'est à eux que je vais demander la direction, ce qu'il faut faire. Je vais aller tout de suite à Jérusalem pour faire leur connaissance et leur demander ce qu'il faut faire." Paul n'a consulté ni la chair, ni le sang, ni les apôtres, ni rien. Jésus l'avait appelé personnellement. Il est allé trois ans en Arabie recevoir les révélations du Seigneur directement et il a commencé à les répandre autour de lui sans connaître pratiquement un seul des apôtres, sinon Céphas, c'est-à-dire Pierre dont il a fait la connaissance trois ans après sa conversion, quand il est monté à Jérusalem. Puis quatorze ans après, au chapitre 2, Paul dit : « Je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas ayant aussi pris Tite avec moi » pour faire connaissance des apôtres et leur expliquer ce qu'il avait reçu du Seigneur pour les enseigner.
Alors, dans l'Eglise, corps de Christ, c'est comme ça que le Seigneur veut faire. Le Seigneur n'a que faire des dominateurs spirituels, des papes et des grands chefs spirituels de toutes les religions chrétiennes. Je ne veux pas critiquer ceux qui acceptent ce genre d'organisation-là, ce n'est pas dans cet esprit que je le fais, mais je le fais dans l'esprit du Seigneur (le modèle, c'est la Parole de Dieu). On voit comment Paul, l'apôtre, s'entretenait avec Pierre, apôtre, qui était l'un des plus considérés ou le plus considéré des apôtres : on voit que c'étaient des relations dans la liberté de l'Esprit et dans l'amour. Paul savait très bien que Pierre avait été appelé apôtre par Jésus, et que le Seigneur avait une mission spéciale pour Pierre. Mais il savait aussi qu'il avait été appelé, lui, Paul. Et la preuve de son apostolat, c'était : les signes, la patience, et les fruits qu'il portait, et les messages qu'il donnait. Donc 17 ans après sa conversion, il va à Jérusalem, et il fait la connaissance de certains autres frères.
Au chapitre 2, et au verset 3, il dit : « Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne fut pas même contraint de se faire circoncire (Tite n'était pas Juif, il était Grec, donc ancien païen). Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ ». Ces faux frères étaient des Juifs qui se disaient chrétiens, mais qui n'étaient pas libérés de la loi juive, et qui s'étaient glissés furtivement au milieu des Chrétiens, pour épier la liberté qu'ils avaient en Christ, pour essayer de les remettre sous le joug religieux des Juifs. Et Paul ne pouvait pas accepter cela.
Et un peu plus loin, on voit quelle est son attitude. Il dit, au verset 5 : « Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l'Evangile fût maintenue parmi vous ». C'est extrêmement important d'avoir cette attitude-là. Mais vous voyez qu'au départ, il faut avoir nous-mêmes reçu la révélation du Seigneur. Nous avons reçu une révélation du Seigneur, par Sa Parole et par Son Esprit. Et chaque fois que nous recevons une révélation du Seigneur, il nous rend responsables de l'appliquer nous-mêmes dans notre vie. Et ensuite, il nous rend responsables d'enseigner les autres pour qu'ils l'appliquent. Mais dans une relation d'amour. Pas de contrainte et pas de domination. Et là, on voit comment Paul a agi avec Pierre.
Il dit, au verset 6 : « Ceux qui sont les plus considérés (quels qu'ils aient été jadis, cela ne m'importe pas : Dieu ne fait point acception de personnes), ceux qui sont les plus considérés ne m'imposèrent rien ». Pierre, Jean, Jacques, et les autres apôtres n'ont pas imposé à Paul quoi que ce soit. S'ils l'avaient fait, ils seraient sortis de l'évangile de Jésus-Christ. Ils l'ont écouté et ils se sont laissés persuader par Paul quand ils ont compris qu'eux mêmes étaient dans l'erreur sur un certain point.
Au verset 11, Paul dit : « Lorsque Céphas (l'apôtre Pierre) vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible ». Il avait beau être Pierre, l'aîné des apôtres, il était répréhensible ; il y avait des reproches à lui faire ! Et quels étaient les reproches ? C'est qu'il avait laissé le levain de la religion entrer à nouveau en lui. En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques (de Jérusalem), Pierre mangeait avec les païens (parce qu'il était libre en Christ). La loi juive interdisait aux Juifs (même maintenant) de manger avec un païen. Un vrai Juif pratiquant ne mangera jamais avec un païen. Paul nous montre que maintenant, quand on est libéré en Christ, on peut le faire. Par amour pour ces païens, on va aller partager leur repas et leur parler du Seigneur. On ne va pas se souiller. Ce n'est pas ça qui va nous souiller, c'est le péché qui va nous souiller. Mais là, parce qu'il y avait quelques personnes, des Juifs devenus chrétiens, venus de Jérusalem, qui étaient encore un peu judaïsants, Pierre, qui les a vus arriver, a eu peur d'eux. Et lui qui, avant, était libre de manger avec des païens, quand ces Juifs devenus chrétiens sont arrivés, il a eu peur d'eux et il a cessé d'aller manger chez les païens. Il est devenu hypocrite. Il a perdu sa liberté en Christ par crainte des représailles. Et il a arrêté d'aller manger avec les païens. Et ça, c'est un reproche que le Seigneur lui a fait. Mais Paul avait l'Esprit, et l'œil spirituel ouvert. Il ne s'est pas dit : "Pierre est le doyen des apôtres, il faut fermer sa bouche et ne rien dire, soyons soumis, ne disons rien. Non, il n'a pas dit cela ! Il a dit : "Il y a un danger terrible pour l'église du Seigneur ! Si les chefs commencent à faire ça, qu'est-ce que ça va être pour les autres ! Tout le monde va s'y mettre. Et ça va être un levain qui va entrer dans l'église et qui va la remettre sous le joug de la religion dont Christ est venu la libérer."
Alors, il s'est opposé au grand apôtre Pierre publiquement et en face. Je lis dans Galates 2, au verset 13 : « Avec lui les autres juifs usèrent de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous (Vous vous rendez compte : tous, publiquement !) : Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? »
"Ça veut dire que tu retournes dans la loi juive, et que tu vas entraîner les autres, qui viennent du peuple païen, qui se sont convertis à Christ, tu vas leur faire croire qu'ils doivent eux aussi adopter les coutumes juives ! Alors maintenant, ces pauvres païens qui étaient sous l'esclavage de Satan, qui ont été libérés, qui sont tout content d'avoir été libérés, ils voient que toi, tu ne veux plus maintenant manger avec les païens sous prétexte de ne pas te souiller parce que tu es un ancien Juif ; alors, les pauvres païens qui viennent de se convertir à Jésus vont être entraînés à faire la même chose ! Ils vont dire : Nous aussi, nous n'allons plus manger avec les païens maintenant, comme l'apôtre Pierre, on n'y va pas. Et l'hypocrisie va se glisser dans tout le peuple du Seigneur."
Paul arrête cela tout net ! Il dit à Céphas en présence de tous : "Tu es un hypocrite : stop, ça suffit avec ta religion ! La loi de nos ancêtres était bonne et parfaite, mais maintenant nous ne sommes plus sous cette loi, nous sommes sous la loi de l'esprit de liberté et l'esprit de vie, et maintenant nous pouvons manger avec les païens. Enlève cette hypocrisie de ta vie !" Il n'est pas dit ce que Pierre a fait, mais je suis sûr qu'il a eu une bonne réaction. Quand on voit dans sa deuxième épître, Pierre lui-même dire : "Notre cher frère Paul, qui a reçu de grandes révélations du Seigneur..., écoutons ses écrits, parce que c'est la parole de Dieu. Il y a des choses un peu difficiles à comprendre lorsqu'il écrit, mais c'est la Parole de Dieu" (2 Pierre 3:16).
Donc, voyez l'attitude de ces responsables d'église à cette époque ? Ils respectaient avant tout le Seigneur et sa Parole, ils cherchaient à développer leur communion personnelle avec Dieu et s'il y en avait un qui déraillait, il se laissait reprendre par l'autre qui lui disait vraiment une vérité de la part du Seigneur. Et c'est comme ça que la vérité libératrice avançait dans le peuple de Dieu. Et ces païens qui devenaient chrétiens se rendaient compte qu'ils n'étaient plus soumis à une loi qui était pénible et impossible à appliquer même pour les Juifs, ils étaient dans la liberté de l'Esprit. Et c'est la liberté qui les enseignait pour qu'ils obéissent de tout leur cœur.
C'est très important, parce qu'aujourd'hui on voit dans l'église de Jésus-Christ une organisation de l'Eglise qui ne correspond plus du tout à l'organisation telle que le Seigneur l'a prévue. Aujourd'hui, on a mis toutes sortes d'intermédiaires entre les hommes et Dieu : des prêtres, des pasteurs, ou d'autres, qui ont quitté le rôle que le Seigneur leur demandait, c'est-à-dire uniquement de travailler pour édifier les brebis et les aider à grandir.
Le rôle d'un serviteur du Seigneur, c'est uniquement celui-là : édifier les brebis et les aider à grandir ; il est au même niveau que les brebis, il a une responsabilité plus grande, et sa responsabilité c'est de recevoir du Seigneur un ministère ou quelque chose qui va permettre aux brebis de grandir dans la liberté de Christ. Chacun a sa place. L'évangéliste, lui, arrache des âmes à Satan, ensuite il les remet entre les mains des docteurs, des pasteurs ou des prophètes qui vont leur apporter la Parole du Seigneur. Et la présence du Seigneur dans le cœur de tous ces nouveaux convertis va attester que ce qu'ils reçoivent est bien du Seigneur ou non. Ça c'est important. Et puis, à ce moment-là, l'ayant reçu par la foi, ils vont grandir dans la liberté de Christ. Ils vont se dégager de tout ce qui était un fardeau et un poids.
Je dis cela parce que l'on ne se rend pas compte à quel point le poids des traditions religieuses est important dans l'église de Christ ! Je prends l'exemple de Pâques. Je sais qu'il y en a qui sont très attachés à la tradition de Pâques. Ôtons le vieux levain et faisons attention de ne pas retourner aux traditions dont nous sommes sortis. Et pour la fête de Pâques, il ne s'agit même pas des fêtes de la tradition juive, fêtes qui, elles, étaient les seules bonnes au temps de la loi. Il y a aussi des traditions religieuses chrétiennes qui n'ont aucun support dans la Parole du Seigneur, qui ne sont soutenues par aucune parole du Seigneur, et qui se passent dans la semaine dite de Pâques. Dans certaines religions, catholique, ou même protestante, on fait un certain nombre de cérémonies qui nous rappellent la mort, la résurrection de Jésus, les trois jours, le vendredi saint, le dimanche, le lundi. Mais est-ce que vous avez réalisé que ce sont des traditions purement religieuses ?
Je ne suis pas là pour juger ceux qui les pratiquent ou ceux qui sont encore attachés à ces choses. En tant que serviteur du Seigneur, je suis là pour ouvrir les yeux sur ce levain et vous montrer d'où il vient. Il vient de religions chrétiennes que vous aviez quittées. Le diable essaie de vous remettre sous le joug de la religion par des pratiques qui ne sont plus du Seigneur, et qui représentent un levain de joug religieux. Si vous laissez se développer ce levain dans votre vie, il va s'étendre petit à petit à d'autres domaines. Ce que le Seigneur veut enlever de nos vies, c'est l'esprit religieux comme Il l'a fait pour ces Juifs du temps de Paul. Nos traditions catholiques ou protestantes ne sont souvent même pas bonnes devant le Seigneur parce qu'elles sont issues de pratiques qui ne sont pas appuyées sur la Parole du Seigneur.
Ceux qui me connaissent savent que si je prêche ou enseigne un jour correspondant à l'époque d'une certaine fête, catholique ou protestante, je ne vais jamais choisir ce jour-là pour parler de la fête en question. Le jour de la Pentecôte, je ne vais pas prendre ma Bible pour dire : "Bon, nous sommes le jour de la Pentecôte, on va lire dans les Actes des Apôtres ce qui s'est passé..." Parce que si je le fais, je sais que je me remets sous le joug religieux. Et quand j'entre dans une église, je sens immédiatement l'esprit religieux à l'œuvre dans cette église, même si je ne vois pas quelque chose de manifesté immédiatement.
Et cet esprit religieux vient de nos pratiques passées. Il faut, bien-aimés, que nous en soyons libérés. « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Je ne juge personne. On n'a pas le droit de juger. Mais faites attention, mettez-vous devant le Seigneur, et demandez-lui si ce que je vous dis vient vraiment du Seigneur. Si ça vient vraiment du Seigneur, le Saint-Esprit va l'attester dans votre cœur. Il va vous dire : "Je veux te donner une liberté un peu plus grande, que tu n'avais pas jusqu'ici."
La Pâque des Catholiques ou des Protestants ne correspond même pas à la Pâque juive, donc si vous vouliez fêter encore la Pâque, ce serait la Pâque juive qu'il faudrait commémorer, si vous voulez commémorer quelque chose. Mais la Pâque des Chrétiens n'a plus rien à voir avec la date de la Pâque juive. Tout simplement, une date symbolique a été prise parce que la fête correspondait à ce que les responsables ont décidé. Alors derrière cet esprit qui nous pousse à commémorer certaines fêtes, que ce soit Noël, que ce soit Pâques ou la Pentecôte, en attachant une importance spirituelle à cela, il y a un grand danger spirituel pour nous tous.
Quand je suis avec des catholiques qui fêtent la Pâque et qui fêtent la Pentecôte, je ne vais pas me mêler à eux pour faire du trouble, je ne vais pas aller les secouer, aller leur dire : "Vous faites mal !" Et dans certaines occasions, j'irai même dans une église catholique si je sens que le Seigneur me demande de le faire pour le travail auquel il m'appelle. Pas pour participer aux cérémonies, mais parce qu'il y a quelque chose qu'Il me demande de faire. Mais je n'irai pas, moi, par un attachement personnel à une signification de la fête en elle-même. Ce n'est pas ça qui va améliorer ma relation avec Jésus, si je fête Pâques ou si je fête Noël. Ma relation avec Jésus ne va être améliorée que par mon obéissance au Seigneur, à Sa Parole.
Les Chrétiens qui fêtent Noël et qui fêtent Pâques ne sont pas des ennemis du Seigneur, mais ils sont des frères et sœurs qui ont encore gardé un levain de tradition religieuse qui ne vient pas de la Parole du Seigneur. Et il faut absolument nous en libérer. Il le faut, bien-aimés, il le faut ! C'est extrêmement important de comprendre que le Seigneur veut faire passer par la croix tout ce qui nous était le plus cher dans nos traditions religieuses passées, qui viennent, non pas de l'esprit mais de la chair et des hommes. A partir du moment où Paul a été libéré, il n'y a eu plus rien à faire dans sa vie avec les traditions religieuses juives. Il lui est arrivé de retourner au temple pour faire un vœu, mais c'était uniquement pour essayer de gagner les Juifs ! Ce n'était pas parce que lui était attaché à une pratique de la loi, pas du tout ! Paul dit : « Je me fais Juif avec les Juifs... » mais il dit : " En Christ, il n'y a ni Juif, ni païen ! " On est tous libérés de ces choses-là.
Dans l'épître aux Galates, regardez ce qu'il dit au chapitre 4 et au verset 8 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu... » Bien-aimés, c'était mon cas ! Je suis né à Lourdes, haut-lieu du Catholicisme français, élevé par des Jésuites, imprégné jusqu'au cou de la religion catholique, et je ne suis pas là pour être contre le catholicisme, ou contre Lourdes, ou contre les Jésuites, pas du tout. Il y avait là des gens très bien qui m'ont apporté de bonnes choses sur le plan personnel, il y avait des hommes de valeur, mais sur le plan spirituel, ce ne sont pas eux qui m'ont amené au Seigneur. Quand la Parole de Dieu m'a touché, dans mon cœur, elle m'a mis en relation personnelle vivante avec Jésus et avec Sa Parole à Lui. Et à partir de là, le Seigneur a commencé un travail de nettoyage. Et ce fut un nettoyage pénible. Parce que la croix, ça fait mal. Comme pour le baptême d'eau par immersion. Qu'est-ce que j'ai souffert pour arriver à comprendre qu'il fallait que je passe par ce baptême-là, qui était le seul que Jésus avait institué comme ça ! Et moi, catholique, je me disais que mon baptême d'enfant était le bon, que je n'ai pas besoin de repasser par là. Et le Saint-Esprit me ramenait toujours à la Parole. Et puis j'ai craqué !
Je sais bien que ce n'est pas le baptême qui sauve. Ce n'est pas le baptême à lui tout seul qui sauve, c'est la foi et la confirmation de cette foi par un passage à l'obéissance, par un baptême qui représente la mort et la résurrection en Jésus. Donc si j'ai compris ce que c'est que la foi, le Seigneur va guider mon esprit vers la compréhension du baptême. Et Il va me permettre de comprendre que je dois abandonner ma tradition religieuse. Et c'est ce que Paul dit ici dans Galates 4:8 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ». Et savez-vous quel était le Dieu que je servais ? C'était le dieu religieux. Ce n'était pas le vrai Dieu. Les Jésuites et mon enseignement catholique m'avaient apporté certaines connaissances de la Parole, mais je n'avais pas de vie en moi. Donc, ce que j'avais, je l'assimile à un dieu religieux. C'était un dieu religieux qui dominait ma vie. Ce n'était pas le vrai Dieu !
Paul dit dans Galates 8 à 10 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ; mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années » C'est-à-dire les fêtes ; vous observez les fêtes religieuses ! Les jours, les mois, les temps et les années : "Tiens, aujourd'hui c'est Noël ! Aujourd'hui, c'est Pâques ! Aujourd'hui c'est Pentecôte !"
Paul disait : "Ce sont des faibles rudiments humains auxquels vous voulez vous asservir encore". A l'époque de Paul, ce n'étaient pas des fêtes chrétiennes, il n'y en avait pas encore. C'étaient les fêtes religieuses juives. Mais ces fêtes étaient très importantes pour les Juifs de l'époque. J'étais à Jérusalem il y a quelques jours et j'ai bien vu à quel point c'est important pour les Juifs religieux de faire la fête de Pâques, la fête des Tabernacles, la fête de la Pentecôte. C'est extrêmement important ! S'ils ne participent pas à ces fêtes, ils croient vraiment qu'ils manquent à leur devoir devant leur Dieu et ils se sentent vraiment repris dans leur conscience de Juifs.
Mais maintenant nous avons été libérés. Moi qui étais catholique, qui connaissais l'importance de Noël, Pâques, la Pentecôte, l'année Sainte, l'année du Jubilé, et de toutes ces fêtes, quand le Seigneur m'a révélé la vérité, il m'a libéré de tout cela, complètement ! Je ne suis plus retourné aux fêtes, aux jours, aux mois et aux années. Ce sont des choses qui sont instituées par les religions humaines, à l'image bien souvent de la religion juive. Quand on regarde de près, on se rend compte à quel point le christianisme a repris et calqué beaucoup de choses de la religion juive, avec un habillage chrétien.
En fait, ce que le Seigneur voulait, c'est que tout cela disparaisse, pour que nous puissions marcher dans la liberté de l'Esprit. Et la liberté de l'Esprit, c'est la liberté de faire ce que Dieu veut, c'est-à-dire avant tout de ne pas choquer les autres et de leur montrer de l'amour. Si je suis avec des chrétiens évangéliques qui attachent de l'importance à Pâques, je vais les laisser attacher de l'importance à Pâques, mais je leur dirai, ou j'enseignerai comme je le fais ce soir, et je leur garderai toujours mon amour et ma fidélité de frère, tout en sachant que j'ai un travail à faire en tant qu'enseignant et une responsabilité de prière, pour leur montrer qu'il y a quelque chose de mieux pour eux. Sinon, ils ne vont pas être dans la pleine liberté des enfants de Dieu. Ce que je désire, c'est voir les enfants de Dieu grandir dans le Seigneur, dans la liberté qu'Il nous a acquise. Le Seigneur a un plan merveilleux pour chacun de nous, mais s'Il a affaire à des hommes et des femmes qui sont ligotés par des traditions religieuses, il ne va pas pouvoir s'en servir comme il le voudrait. Il va s'en servir jusqu'à un certain point, mais pas plus. Et le fait de libérer un peu les frères ou les sœurs, ça permet au Saint-Esprit d'aller plus loin. Nous comprenons ceux qui passent par là parce que nous-mêmes nous y sommes passés.
Le Seigneur a mis en particulier sur mon cœur un grand fardeau pour le peuple catholique. J'ai un fardeau pour ce peuple catholique parce que j'ai vu combien d'âmes, belles et sincères, sont là, voulant servir le Seigneur, mais plongées dans les ténèbres de la religion et de l'incrédulité par rapport à la Parole du Seigneur, parce qu'elles n'ont pas de bergers qui les enseignent dans la vérité. Eh bien, ces âmes-là, qui croupissent dans les ténèbres, tout en voulant de tout leur cœur servir le Seigneur, c'est un fardeau ! On doit prier pour que la lumière se fasse et que le Saint-Esprit vienne et qu'Il illumine les cœurs et qu'après, quand ils se convertissent, le Saint-Esprit continue à travailler pour libérer encore, et encore, et encore. Comme ces Juifs avaient encore besoin d'être libérés du Judaïsme, les Catholiques qui se convertissent au Seigneur ont besoin d'être libérés du Catholicisme. Des Protestants qui se convertissent au Seigneur ont besoin d'être libérés du Protestantisme. Des Darbystes qui se convertissent au Seigneur ont besoin d'être libérés du Darbysme, parce qu'il y a des tas de choses qui se sont rajoutées peu à peu, plus au moins, mais peu à peu, à la vraie Parole du Seigneur, et ça fait des couches et des couches, des épaisseurs qui pèsent sur nos vies et le Seigneur veut nous faire respirer au large.
Et ensuite, dans Galates 5:13, il dit : « Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair. Mais rendez-vous, par l'amour, serviteurs les uns des autres ». Voilà ! Je ne peux que dire la vérité de l'Esprit avec amour, mais je suis quand même votre serviteur. Je vous dis la vérité que je sens dans mon cœur, mais je suis votre serviteur dans le Seigneur. « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole : tu aimeras ton prochain comme toi-même ! »
Donc pour nous qui sommes chrétiens, c'est tous les jours que Christ est ressuscité. Pour nous qui sommes chrétiens, c'est tous les jours qu'Il est né dans ce monde. Chaque fois que nous prenons la cène, qu'est-ce nous fêtons ? La mort de Jésus ! Ce n'est pas seulement le vendredi saint qu'on le fête. C'est chaque fois que l'on prend la cène. On fête la mort et la résurrection de Jésus, tous les jours, pas seulement le dimanche de Pâques, ou le lundi ! C'est tous les jours que nous sommes plongés dans la vie du Seigneur, tous les jours ! Il faut que les anciennes habitudes disparaissent !
La justice m'est donnée, non parce que j'obéis à des traditions religieuses, mais elle m'est donnée parce que j'obéis avec amour au Seigneur. Au verset 16, Paul dit : « Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair ». Marchez selon l'Esprit, cela veut dire que je dois écouter ce que le Seigneur veut que je fasse. Si je commence à me dire : "Il va falloir que j'aille secouer ce frère et cette sœur qui ne vont pas bien du tout !", cela ne veut pas forcément dire que je marche selon l'Esprit. Ça peut être le cas, mais quand j'entends cette voix-là, je me méfie. Je vais d'abord prier pour être bien sûr que c'est le Seigneur qui parle, parce que c'est peut-être mon cœur personnel ou Satan qui veut essayer de me tromper.
Tandis que si vous êtes rempli de l'amour du Seigneur en disant : "Tiens, je vais porter un bon gâteau à mon frère ou à ma sœur qui est vraiment dans les difficultés ou qui passe un mauvais moment, qui est un peu dépressif. Je vais aller le visiter, l'encourager, lui porter un gâteau ou un cadeau", cela est motivé par l'amour, et vous pouvez être sûr que ça vient du Seigneur, ça ne peut pas venir du Malin. « Marchez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair ».
Au verset 2 du chapitre 6 Paul dit : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Si quelqu'un pense être quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il s'abuse lui-même. Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul ». Cela veut dire : examine-toi, tremble devant le Seigneur. Si tu es appelé à reprendre les autres, c'est bien, il faut le faire dans le Seigneur, mais fais-le avec amour et surtout, examine-toi toi-même parce que c'est devant le Seigneur que tu auras à passer un jour. C'est devant lui que tu auras à rendre des comptes. C'est devant lui que tu auras à dire : "Seigneur, voilà ce que j'ai fait de ta Parole." C'est elle qui va me juger ! J'ai vraiment intérêt à crier au Seigneur pour qu'Il fasse par son Esprit une œuvre profonde de révélation de Sa Parole en moi, pour que je puisse marcher dans cette liberté-là.
Prions : "Seigneur, je te bénis pour la liberté que tu nous as donnée en Christ. Je languis, Seigneur, de voir cette entière liberté se manifester pleinement dans ma vie, dans la vie de tes enfants, de toute ton Eglise, pour que nous soyons des serviteurs de Dieu que tu peux utiliser comme tu le désires. Je te prie vraiment que ce soir tu fasses tomber de nos vies tout ce qui est traditions religieuses, quelles qu'elles soient. Quelle que soit notre origine religieuse, que nous soyons Juifs, que nous soyons Catholiques, Protestants, Evangéliques ou autres, Seigneur, que tout ce qui a pris sa source dans des traditions religieuses humaines soit enlevé par ton Saint-Esprit. Je te prie, Seigneur, que toi-même tu nous éclaires, toi-même tu nous montres comment faire le tri, et garder ce qui est bon, laisser ce qui est mauvais. Seigneur, fais ce travail de discernement dans nos cœurs et libère-nous complètement de tout ce qui est tradition, de tout ce qui est religieux, pour que nous puissions vraiment marcher selon ton Esprit. Seigneur, je te le demande au Nom de Jésus qui nous a libérés, et je t'en remercie, mon Père. Amen."
Par Henry Viaud-Murat
remis en page par Philippe Dupagne
.../...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire