vendredi 27 août 2010

les signe des temps

Le combat de la flottille signale-t-il le début de « Gog et Magog » ?


Par Bob Unruh – © 2010 WorldNetDaily

Le 4 juin 2010
source: http://pleinsfeux.com/


Le conseil des rabbins d’Israël dit que le conflit de leur pays avec la Turquie au sujet d’une flottille de navires « d’aide humanitaire » à destination du blocus de la bande de Gaza contrôlée par l’organisation terroriste Hamas pourrait bien être le début du processus de « Gog et Magog où le monde entier arrive contre nous, mais qui se termine avec la troisième et dernière rédemption. »





L’annonce a été faite aujourd’hui par le Conseil rabbinique de la Judée et de la Samarie, dont la déclaration a été rapportée par les Nouvelles Nationales d’Israël.



Le chroniqueur de WorldNetDaily, Greg Laurie, a expliqué il y a quelques mois les références bibliques à Gog et Magog, dans le livre d’Ézéchiel, comme une prophétie qui présente « une force importante » qui attaquera Israël par le Nord.



« Nous ne savons pas pourquoi et exactement quand cela aura lieu. Mais ce que nous savons, c’est qu’il y a beaucoup de choses dans nos nouvelles actuelles qui nous portent à croire que cela pourrait arriver à tout moment », écrivait-il alors, à la fin de 2009.



« Qu’est-ce que cela signifie pour nous? Beaucoup. Lorsque Magog et ses alliés attaquent Israël, Dieu interviendra et décimera les armées de Magog et de ses alliés. Pour cette raison, la Bible nous dit que le peuple juif glorifiera Dieu. Aujourd’hui, de nombreux Israéliens sont athées. Certainement que vous trouverez très peu de Juifs qui croient en Jésus comme leur Messie, même s’il en existe quelques-uns. Mais ils sont déterminés à retourner dans leur patrie. Ils ont réalisé qu’ils ne peuvent faire confiance à aucune autre nation pour leur protection et leur sécurité et sont donc retournés en Israël, accomplissant ainsi les prophéties des Écritures. Mais lorsque le Saint-Esprit sera répandu sur Israël après que Dieu ait repoussé les armées d’invasion de Magog, la Bible prédit qu’il y aura un renouveau dans lequel de nombreux Juifs en arriveront à croire que Jésus est le Messie », a expliqué Laurie.

Selon les Nouvelles nationales d’Israël, le Conseil a déclaré que « la légitimité de notre peuple ne provient pas des nations du monde et de leurs traditions toxiques, mais plutôt de la Torah d’Israël qui nous apprend qu’Israël est un peuple qui demeurera solitaire, et ne doit pas être compté parmi les nations. »



Le Conseil, qui a été assemblé par le Rabbin Zalman Melamed de Beit El et est soutenu par les rabbins sionistes religieux dans les régions de la Samarie et de la Judée, incluait une bénédiction pour les soldats des Forces de Défense israéliennes.



Il a également suggéré qu’un gouvernement d’urgence soit mis au point pour diriger pendant une période de conflit.



Les Nouvelles nationales d’Israël ont expliqué qu’ils interprétaient les références à Gog et Magog comme une « vision d’une guerre où le monde entier est uni contre Israël qui précèdera la rédemption finale d’Israël et du monde. »



L’explication se poursuit, « Le symbolisme de la prophétie implique un prince appelé Gog de Magog, dirigeant de Rosch, de Méschec et de Tubal, qui dirige une coalition qui inclut la Perse (Iran), Cush, Phut, Gomer et Beit Togarmah contre Israël. »



Selon Ezéchiel 39, Israël est très efficace contre les attaquants :



« Et toi, fils de l’homme, prophétise contre Gog ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel ; Voici, j’en veux à toi, Gog, prince de Rosch, de Méschec et de Tubal! Je t’entraînerai, je te conduirai, je te ferai monter des extrémités du septentrion, et je t’amènerai sur les montagnes d’Israël. J’abattrai ton arc de ta main gauche, et je ferai tomber tes flèches de ta main droite. Tu tomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes, et les peuples qui seront avec toi ; Aux oiseaux de proie, à tout ce qui a des ailes, et aux bêtes des champs je te donnerai pour pâture. »

Le rapport des Nouvelles nationales d’Israël poursuivait avec des citations que Dieu aurait pitié des Israéliens et « qu’ils demeureraient en sécurité dans leur pays, et qu’il n’y aura personne pour les effrayer. »



Laurie explique que l’existence de la nation d’Israël, créée le 14 mai 1948, est un miracle en soi.



« Jamais une nation n’a été en mesure de maintenir son identité nationale 300 à 500 ans après avoir été loin de sa patrie, jusqu’à Israël », écrivait-il. « Aujourd’hui, nous pouvons chercher en vain les descendants de la nation hittite ou de la nation babylonienne, même si elles ont été de grandes puissances dans le monde antique. En fait, sans la Bible, les Hittites n’auraient jamais été retenus par l’histoire, ayant sombrés dans les sables du temps. Il fut un temps où les railleurs se moquaient de la Bible pour avoir parlé des Hittites, puisqu’ils pensaient que ce n’était qu’un peuple fictif. Mais au 19ème siècle, les archéologues ont confirmé l’exactitude des Écritures quand ils ont découvert des preuves irréfutables de l’immense empire hittite », a-t-il dit.



« Vous ne trouverez pas aujourd’hui des descendants des Hittites, ou des Babyloniens, d’ailleurs. Mais ce n’est pas le cas avec Israël. Comment la nation a-t-elle pu survivre quand les puissantes nations Hittite, Babylonienne et autres ont totalement disparus? Parce que Dieu a promis qu’elle survivrait. Dans son livre, « Que se passe-t-il dans le monde ? » David Jeremiah écrit : « Le retour des Juifs en Israël en 1948 a été un événement étonnant sans précédent dans l’histoire du monde. Jamais un ancien peuple décimé a-t-il réussi à conserver son identité individuelle pendant presque 20 siècles et rétablir sa nation dans sa patrie d’origine, faisant d’une langue morte une langue vivante. Cet événement a été spécifiquement prophétisé, et il s’est produit exactement comme il avait été prédit. »



Laurie l’a qualifié de « super-signe » de l’histoire.



« Les événements prédits dans la Bible qui ont déjà transpirés comprennent la dispersion d’Israël ; le rassemblement d’Israël ; la reconquête de Jérusalem par Israël ; l’isolement d’Israël ; et Israël étant attaqué. La Bible nous dit que le conflit final de l’humanité sera centré sur Jérusalem et le Moyen-Orient », déclare-t-il.



« C’est vraiment étonnant quand on pense à la fascination au sujet de Jérusalem et d’Israël, mais tout avait été prédit il y a bien longtemps. Dieu avait promis une bénédiction pour ceux qui bénissent Israël, et une malédiction pour ceux qui maudissent Israël », disait Laurie.



« Ces événements provenant de nos grands titres d’aujourd’hui pourraient-ils exploser et aboutir dans le scénario que nous lisons dans la Bible? Oui, ils le pourraient. Le feront-ils? Je ne sais pas. Nous devons être très prudents dans l’interprétation des événements actuels », disait Laurie.



« Mais ce que je sais : Jésus-Christ sera de retour. Et cela peut arriver à tout moment. Il pourrait revenir cette année, ou ce mois-ci, ou cette semaine. Il pourrait revenir aujourd’hui même », a déclaré Laurie, pasteur principal de Harvest Christian Fellowship de Riverside, en Californie, qui est l’une des plus grandes églises d’Amérique.



Le conflit d’Israël avec une flottille turque se dirigeant vers le blocus de Gaza a essentiellement bouleversé le monde à cause des rapports du « massacre » par les Israéliens contre les activistes « pacifiques » à bord de flottille, même si les vidéos de l’événement montre le contraire.

http://www.wnd.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=162069



Traduit par Oscar Blais

mercredi 21 juillet 2010

Le poids des traditions religieuses comment s'en libéré ?

 Le Seigneur a beaucoup de choses à nous dire sur la liberté en Christ. Autrefois nous étions tous des esclaves. Esclaves du péché, esclaves de Satan. Et quand Jésus s'est révélé à nous, Il s'est révélé comme Celui qui libère. On l'appelle le Sauveur, le Libérateur. Et ce travail de libération commence à partir du moment où Il nous arrache à Satan. Par son sang, Il nous a libérés, Il nous a rachetés. Et il continue de faire ce travail de libération jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à la stature parfaite que le Seigneur veut nous voir manifester, c'est-à-dire à la ressemblance de Jésus Lui-même.

            C'est le plan du Seigneur, ne l'oublions jamais dans toutes ces études bibliques. Le but suprême du Seigneur, c'est de sauver tous les hommes, pas seulement pour leur pardonner leurs péchés puis les laisser dans l'état où ils sont, mais pour qu'ils deviennent de nouvelles créatures, et qu'ils grandissent dans le salut qu'ils ont reçu, en Christ, et qu'en Lui, ils grandissent jusqu'à la perfection à l'image de Jésus. On est tous appelé à manifester un jour la mesure de la stature de Jésus.

            Il ne nous appelle pas à être des Jésus, Il nous appelle à être à la mesure de Jésus : semblables à Lui. Et c'est Lui qui le fait en nous, si nous croyons en Sa Parole et si nous laissons le Saint-Esprit travailler nos vies. Le Saint-Esprit travaille toujours avec la Parole dans ce travail de libération. C'est Jésus, le libérateur, qui a tout accompli. Il envoie Son Esprit, pour qu'Il habite en nous, et son Esprit nous conduit de libération en libération. Nous sommes déjà entièrement libérés en Christ, mais il faut que ça se manifeste dans nos vies. Il libère notre âme, il libère nos pensées, il libère notre cœur, il libère nos corps de toute maladie, de toute infirmité, c'est ce qu'il veut faire.

            Nous sommes tous appelés, d'une part à recevoir Son travail de libération, et d'autre part à travailler avec Lui pour la libération des autres. Quand on témoigne, quand on évangélise, on travaille avec Le Libérateur pour libérer des âmes, les amener au Seigneur qui va les libérer. Quand on enseigne la Parole, on travaille avec le Saint-Esprit qui nous libère des fausses conceptions, des fausses doctrines. Quand tout ça est fait dans l'Esprit, on travaille à entrer de plus en plus dans la libération de l'Esprit.

            Il est écrit dans 2 Corinthiens 3:17 : « Là où est l'esprit du Seigneur, là est la liberté ». Et dans Galates 5:13 : « Ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair » (pour faire n'importe quoi). Donc, avec le Seigneur, "liberté", ça veut toujours dire : "responsabilité plus grande". Plus de liberté, plus de responsabilité. Avec Jésus, c'est ça. Plus on devient libre, plus on grandit en maturité pour mettre cette liberté au service du Seigneur.

            Dans le monde, quand on parle de liberté, on parle de révolution. Chacun fait à sa tête, et c'est la pagaille. Ce n'est pas comme ça dans l'Eglise du Seigneur. C'est la libération de tout le monde, pour que l'on entre tous librement dans le plan du Seigneur. Et je répète, c'est important ! On ne peut pas entrer librement dans le plan du Seigneur si l'on n'est pas libre. Il faut que l'on soit libre, pour mettre notre liberté au service du Seigneur. Sinon, on entre dans un système où l'on est forcé, et ça ne plaît pas au Seigneur qu'on le serve quand quelque part il y a quelque chose de forcé. Il faut que tout soit libre ! Et pour que tout soit libre, il faut que l'on soit libéré ! C'est le plan du Seigneur.

            Je vais lire quelques passages de l'Epître aux Galates, où l'apôtre Paul parle de cette liberté ; au chapitre 5 de l'Epître aux Galates, Paul dit : « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Là encore, il parle au passé. Ça veut dire que Christ sur la croix a tout accompli déjà d'avance. Et Il nous appelle à saisir par la foi cette liberté qu'Il a acquise pour nous. Tout est par la foi. Je ne le répéterai jamais assez ! 

Il est écrit dans Galates 5:1 « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Donc quand le Seigneur nous dit qu'Il nous a affranchis, ça veut dire que c'est fait déjà, en totalité, en Christ, et que ça ne peut devenir vrai pour nous, dans notre vie pratique, que si on le comprend par l'Esprit, et si on le prend par la foi. C'est important dans le travail d'enseignement que le Saint-Esprit fait dans nos cœurs par Sa Parole. Tout le travail du Saint-Esprit, c'est de nous faire comprendre ce que Jésus a fait, nous faire comprendre la Parole, et nous permettre de le saisir par la foi, pour que, l'ayant pris par la foi, ça se manifeste dans notre vie. Toute l'œuvre de Jésus, c'est comme ça. Le salut, c'est comme ça. La guérison, c'est comme ça. La sanctification, c'est comme ça. Jésus a tout accompli pour nous, le Saint-Esprit nous révèle ce que Jésus a fait, pour que nous puissions le prendre par la foi, (mais vraiment la foi de Dieu), et que le Saint-Esprit ensuite le manifeste dans nos vies parce qu'Il voit que nous l'avons pris par la foi.

            Quand nous avons pris, par la foi de Dieu, une vérité de la Parole, elle doit s'accomplir dans notre vie. C'est la loi de l'Esprit de vie. C'est la loi du Seigneur. Quand le Seigneur voit quelqu'un qui prend son salut par la foi parce que le Saint-Esprit lui a fait comprendre qu'il était pécheur, que Jésus était mort pour lui, quand une âme reçoit cette vérité et la prend par la foi, elle est sauvée ! Elle est libérée de l'esclavage du péché ! Elle devient une nouvelle création ! Et à partir de là, quand le Saint-Esprit nous révèle une nouvelle vérité de la Parole, et que nous la comprenons par l'Esprit, que nous la prenons par la foi, nous entrons dans ce que Jésus a accompli. Et ça se manifeste dans nos vies. C'est tout par la foi.

            Donc, c'est très important d'être à l'écoute du Saint-Esprit dans la vérité, et d'être à l'écoute de l'enseignement de la Parole, de la méditer nous-mêmes, d'écouter les enseignements, de les écouter par l'Esprit bien sûr. Quand Jésus dit que celui qui a des oreilles pour entendre, entende, il faut bien faire attention à la manière dont on écoute. C'est avec l'Esprit que cela doit se faire. La Parole est esprit et vie.

            Vous pouvez écouter la Parole de Dieu au niveau littéral, au niveau des lettres, elle ne va pas faire grand chose en vous, sinon un travail de mort puisque la lettre tue. Si vous recevez la Parole de Dieu simplement comme une lettre, elle va vous tuer et vous allez la prendre pour faire une œuvre de mort. Parce que partout où la Parole de Dieu est appliquée uniquement à la lettre, il y a du légalisme, il y a de l'autoritarisme, il y a la religion, il y a tout, mais il n'y a pas la vie du Seigneur. On peut recevoir la Parole de Dieu au niveau de la lettre, on peut aussi la recevoir au niveau de l'âme. La lettre ça correspond au corps : l'oreille, simplement. Si vous la recevez comme une lettre, elle ne fera rien, c'est un mauvais travail. Si vous la recevez par l'âme, l'intelligence et les sentiments, ça va remuer en vous votre intelligence, ça va remuer vos sentiments, mais ça ne va pas encore faire un travail profond.

            Ça ne veut pas dire que la lettre doive être mise de côté. On doit garder la lettre jusqu'au dernier trait. Mais il faut qu'il y ait quelque chose en plus. Il faut qu'il y ait l'esprit de vie qui la rende vivante dans nos cœurs, et à ce moment-là on la reçoit comme une vie et elle produit du fruit en nous. La Parole de Dieu doit toucher la partie la plus profonde de notre être. Par le Saint-Esprit, elle doit toucher notre esprit. Elle doit être prêchée dans l'Esprit, elle doit être reçue dans notre esprit, par le Saint-Esprit. Et tout le monde sait que Jésus a prêché la Parole pendant trois ans et demi, et il y a beaucoup de gens qui l'ont reçue simplement de l'extérieur. Cela n'a pas fait un travail profond. De même que les disciples du Seigneur étaient pendant trois ans et demi avec Jésus en personne, en chair et en os (vous vous rendez compte, avec Jésus sous leurs yeux pendant trois ans et demi, presque jour et nuit !), et ils n'ont pas vraiment été changés à fond ! Parce qu'ils ne voyaient souvent de Jésus que l'extérieur. Ils avaient du mal à Le comprendre. Quelquefois, ils ne Le comprenaient pas du tout.

Et il a fallu attendre que le Saint-Esprit entre en eux, pour qu'à ce moment-là les yeux s'ouvrent pleinement. Bien sûr, ils avaient compris des choses, mais ça restait encore à l'extérieur. Il y avait des choses qu'ils n'avaient absolument pas comprises, et pourtant Jésus était là, en chair et en os ! C'est pareil pour nous aujourd'hui. Jésus pourrait venir se manifester là, on pourrait être émotionnellement saisi, on pourrait être troublé, rempli d'amour, mais si la parole qu'Il nous donnerait à ce moment-là n'est pas reçue dans notre esprit, par la foi, vraiment, avec un cœur ouvert, un cœur d'enfant qui aime son Seigneur, et qui reçoit, qui boit Sa Parole et qui la plonge au plus profond de son esprit, elle ne ferait pas grand-chose cette parole. Judas a écouté la Parole de Jésus pendant trois ans et demi, qu'est-ce que cela a fait dans sa vie ? Rien. Parce que son cœur était fermé. Son cœur était mauvais. Quand notre cœur est ouvert parce que nous aimons le Seigneur, nous disons au Seigneur : "Seigneur, ta Parole, je veux la recevoir dans mon esprit pour qu'elle fasse tout son travail de libération complète, pour que je sois vraiment libre devant toi. Libre de te servir comme tu le veux."

            Et Paul dit : « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Je dois donc le recevoir par la foi. Et il continue : « Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude ». Voyez à quel point nous devons veiller ! Etre libéré par Jésus, d'accord, c'est une fois pour toutes qu'il l'a fait à la croix. C'est une fois pour toutes. Mais nous, nous devons recevoir l'enseignement du Seigneur dans notre esprit par le Saint-Esprit et demeurer fermes, persévérer. On doit non seulement laisser le Saint-Esprit nous libérer toujours plus, mais on doit rester dans cette libération-là, on ne doit jamais revenir en arrière. Et à mesure qu'on avance, il faut toujours aller plus loin. Jamais rester au point où on est, en se disant : "Bon, ça y est, maintenant j'ai tout, je suis un chrétien évangélique depuis trente ans, j'ai bien écouté toutes les doctrines de la Parole, j'ai atteint le sommet, maintenant, c'est fini, je ne bouge plus."

            « Ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude ! » Ça veut dire que le joug de la servitude est toujours là, prêt à sauter sur nous, et il y a toujours quelqu'un pour essayer de nous le mettre dessus. Et il dit : "Ne vous laissez pas faire !" Ça veut dire que c'est personne d'autre que toi, qui va être responsable de ta liberté. Fais bien attention à cela. Quand il dit : "Ne vous laissez pas mettre sous le joug de la servitude", il y a toujours des gens, ou Satan, qui vont essayer de vous remettre sous un joug d'une servitude quelconque. Et le Seigneur nous dit : "Ne vous laissez pas faire ! Ne vous laissez pas mettre sous le joug !"

            Quand le diable, ou un ange de Satan, ou un de ses esclaves, essaye de te remettre sous le joug de la servitude, ne te laisse pas faire ! Pour ça, il faut que tu aies compris que tu es libre en Christ. C'est la liberté spirituelle. Avant, quand je n'étais pas né de nouveau, j'étais farouchement attaché à l'idée de liberté, mais dans un sens charnel, c'est-à-dire d'indépendance totale, personne ne devait dominer sur moi, je voulais être libre. Mais quand c'est pris de manière charnelle, ça ne conduit qu'à la rébellion. Tandis que la liberté que Jésus nous donne, c'est une liberté spirituelle. Jésus qui était parfaitement libre, a accepté, Lui, de venir comme un serviteur pour servir les autres. Donc, il s'est soumis à son Père, il s'est soumis comme serviteur, à ceux qu'il venait servir, ses propres disciples, tout en étant le maître et le Seigneur. C'est cette liberté-là qu'il veut nous donner. Une liberté complète, totale : Ne craignez aucun homme, ne craignez ni Satan, ni ses démons, ni aucun homme, ne craignez que Dieu et Sa Parole. Alors là, vous êtes vraiment libres dans le Seigneur.

            Et pour les Galates, le risque c'était qu'il y avait des judaïsants (parce que les premiers chrétiens étaient des Juifs) et la force de la religion juive était telle que le nettoyage n'a pas pu se faire, tout d'un coup, au début, quand ils se sont convertis. Les Juifs qui se sont convertis ont eu la révélation du Messie, mais il a fallu un certain temps pour que, sous l'enseignement de gens comme Paul et d'autres, et du Saint-Esprit, tout le judaïsme disparaisse de leur vie. Et cela a pris du temps, cela a été pénible pour ceux qui étaient si attachés à leur judaïsme, à leurs traditions, à la loi et à tous leurs commandements, de voir un homme comme Paul, ancien pharisien, ancien docteur de la loi, qui arrive en disant : "Maintenant, le judaïsme, c'est fini. La loi était bonne, elle était parfaite, mais maintenant c'est fini. Ce n'est plus comme ça qu'il faut marcher !"

Donc quand vous avez saisi par la foi une vérité du Seigneur, il y a à la fois la ferme certitude de quelque chose de présent et de quelque chose de futur. Le quelque chose de présent, c'est ce qu'on ne voit pas, mais qu'on sait qui existe déjà dans l'invisible. Et si nous restons dans cette attitude, nous allons le voir un jour, plus tard. Ça peut être dans une seconde, ça peut être dans une heure, ça peut être dans un mois, dans un an, mais si tu restes dans cette attitude de foi, que tu as pris quelque chose d'invisible à tes yeux humains, mais qui existe réellement dans la Parole du Seigneur, tu l'as pris, tu le verras s'accomplir ! Et il dit là : « C'est de la foi que nous attendons, par l'esprit, l'espérance de la justice ». Nous sommes justifiés en Christ, mais nous avons saisi par la foi cette justice pour que cette justice se manifeste pleinement dans notre vie, dans tous les aspects de notre vie. Tous. Parce que nous l'avons saisie par la foi.

            Il dit : « Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision, ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par l'amour ». Et c'est le style de Paul vis-à-vis des Galates. Vous remarquerez, si vous lisez du début à la fin l'épître aux Galates, que c'est la plus sévère de toutes les épîtres de Paul. D'habitude, quand il commence une épître, il félicite ceux à qui il s'adresse, en leur disant : "J'ai entendu parler de votre foi, de votre charité, il ne vous manque aucun don.". Mais là, il attaque immédiatement en disant aux Galates : "Je suis très inquiet pour vous parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas : vous êtes en train de vous laisser remettre sous le joug de la servitude." Et immédiatement, il les reprend sévèrement (avec amour, parce que c'étaient ses enfants spirituels).

            Il leur dit, un peu plus loin, au verset 7 : « Vous couriez bien ; qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité ? » C'est la vérité qui nous libère. Jésus nous dit : "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera." Jésus est la vérité ; il veut nous libérer de la loi et de ses commandements. Il veut nous libérer de tout ce qui est tradition, de tout ce qui est charnel, tout ce qui est humain. Et Paul ajoute : « Cette influence-là ne vient pas de celui qui vous appelle ». Qui est Celui qui les appelle ? C'est le Seigneur. C'est Jésus. Donc, il y avait une influence qui voulait les remettre sous la loi, et cette influence, il la compare à un peu de levain qui fait lever toute la pâte.
            
            Donc, dans le travail de libération que le Seigneur veut faire dans nos vies par Sa Parole, par Son Esprit, par la Vérité, dans l'amour et dans la persuasion, le Saint-Esprit va enlever toutes les traces de levain dans notre vie. Vous savez que quand on met un peu de levain dans une pâte, qu'est-ce qui se passe, après quelque temps ? Toute la pâte lève. Toute la pâte ! Vous pouvez mettre un peu de levain à un endroit de la pâte, remuer un peu, mais c'est toute la pâte qui va être imbibée de l'influence du levain. En ce qui nous concerne, quel est le levain qu'il veut enlever ? C'est l'influence du légalisme religieux. C'est ça, le mauvais levain, puisqu'il parle à des Juifs qui venaient d'être libérés de la loi, mais que certains essayaient de remettre dans le légalisme religieux. Et il disait : "Faites attention ! Parce que s'il y a le plus petit légalisme religieux qui s'introduit, ça va être comme un levain qui va faire lever tout. Et si vous commencez à recevoir une petite influence du légalisme religieux, vous allez être obligés d'obéir à tout le reste. Si vous acceptez un commandement, un petit, vous êtes obligés d'obéir à toute la loi." Si tu te fais circoncire, ce n'est pas seulement la circoncision, c'est tout le reste de la loi qu'il faut prendre ! Donc il faut tout éliminer, en laissant le Saint-Esprit t'éclairer pour qu'Il enlève le vieux levain du légalisme religieux.

            Et c'est tellement important aux yeux de Paul qu'il dit par la suite, au verset 10 : « J'ai cette confiance en vous dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement ». Vous voyez, Paul est un apôtre et un enseignant. Il éprouve pour les Galates les douleurs de l'enfantement. Il les avait enfantés au Seigneur, comme un bon évangéliste et apôtre qu'il était, et maintenant, il passait du temps à les enseigner parce qu'il savait que ce n'était pas suffisant de les faire sortir du péché, il fallait aussi que le péché sorte d'eux. C'est comme lorsque vous sortez un noyé de la mer, il faut aussi sortir l'eau de son corps. Il ne faut pas le sortir de l'eau seulement, il faut sortir l'eau de ses poumons. De même nous avons été sortis du monde, il faut sortir le monde de nous maintenant, par le travail du Saint-Esprit.

Et le monde, c'est aussi la religion, y compris la loi juive, qui pourtant était bonne. Mais nous ne sommes plus sous cette loi-là maintenant. Paul leur dit : « Un peu de levain fait lever toute la pâte. J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu'il soit, (qui étaient ceux qui les troublaient ? C'étaient des gens qui venaient essayer de les remettre sous le judaïsme.) en portera la peine ».

            Et il dit, au verset 12 : « Puissent-ils être retranchés ceux qui mettent le trouble parmi vous ». C'est quelque chose de très fort  : "retranché", cela veut dire : mis à mort. Cela veut dire : "mis de côté", mais dans le langage juif de l'époque, retranché cela voulait dire "exterminé, maudit". Pour nous, aujourd'hui, il y a une telle confusion spirituelle, que l'on se dit : "Ce n'est pas si grave, ce sont des petites choses." C'est vrai qu'il y a une progression dans la marche dans la liberté du Seigneur. Donc il faut toujours être rempli de l'amour du Seigneur pour aider les autres à avancer, et ne pas leur donner des coups de Bible sur la tête en disant : "Toi, tu ne marches pas droit, alors Bing, voilà pour toi ! " Non. Jésus ne faisait pas cela. Paul dit aux Galates : "Insensés de Galates !" Mais il dit aussi : "J'éprouve pour vous les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ soit formé en vous." Et c'est ce qu'il fait avec les Galates. Il essaie de leur révéler la vérité, mais en les laissant libres de choisir. Il ne fait pas comme un dominateur qui arrive et qui dit : "Je vous ordonne de faire ci, de ne pas faire ça..." S'il faisait cela, il prendrait les moyens de ceux qu'il combat. En tant qu'apôtre, il les enseigne dans l'Esprit et il fait confiance au Seigneur. « J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement ». Paul leur dit : "Je vous explique la Parole du Seigneur, je vous remets à Sa grâce pour que le Saint-Esprit vous persuade, et que librement vous compreniez ce que je vous dis, que vous le preniez, et que vous marchiez dans cette vérité, maintenant, dans la liberté. Et si il y en a qui viennent vous troubler, puissent-ils être retranchés !" Et là, l'apôtre était ferme.
            
            Quelques années après sa conversion, Paul a été appelé par le Seigneur, et dès le départ, il n'a consulté ni la chair, ni le sang (Galates 2). Nous, nous aurions pu dire par exemple : "Je me suis converti mais il y a les saints apôtres du Seigneur, qui étaient là bien avant moi dans la foi, qui ont reçu directement l'enseignement du Seigneur, c'est à eux que je vais demander la direction, ce qu'il faut faire. Je vais aller tout de suite à Jérusalem pour faire leur connaissance et leur demander ce qu'il faut faire." Paul n'a consulté ni la chair, ni le sang, ni les apôtres, ni rien. Jésus l'avait appelé personnellement. Il est allé trois ans en Arabie recevoir les révélations du Seigneur directement et il a commencé à les répandre autour de lui sans connaître pratiquement un seul des apôtres, sinon Céphas, c'est-à-dire Pierre dont il a fait la connaissance trois ans après sa conversion, quand il est monté à Jérusalem. Puis quatorze ans après, au chapitre 2, Paul dit : « Je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas ayant aussi pris Tite avec moi » pour faire connaissance des apôtres et leur expliquer ce qu'il avait reçu du Seigneur pour les enseigner.

            Alors, dans l'Eglise, corps de Christ, c'est comme ça que le Seigneur veut faire. Le Seigneur n'a que faire des dominateurs spirituels, des papes et des grands chefs spirituels de toutes les religions chrétiennes. Je ne veux pas critiquer ceux qui acceptent ce genre d'organisation-là, ce n'est pas dans cet esprit que je le fais, mais je le fais dans l'esprit du Seigneur (le modèle, c'est la Parole de Dieu). On voit comment Paul, l'apôtre, s'entretenait avec Pierre, apôtre, qui était l'un des plus considérés ou le plus considéré des apôtres : on voit que c'étaient des relations dans la liberté de l'Esprit et dans l'amour. Paul savait très bien que Pierre avait été appelé apôtre par Jésus, et que le Seigneur avait une mission spéciale pour Pierre. Mais il savait aussi qu'il avait été appelé, lui, Paul. Et la preuve de son apostolat, c'était : les signes, la patience, et les fruits qu'il portait, et les messages qu'il donnait. Donc 17 ans après sa conversion, il va à Jérusalem, et il fait la connaissance de certains autres frères.

Au chapitre 2, et au verset 3, il dit : « Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne fut pas même contraint de se faire circoncire (Tite n'était pas Juif, il était Grec, donc ancien païen). Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ ». Ces faux frères étaient des Juifs qui se disaient chrétiens, mais qui n'étaient pas libérés de la loi juive, et qui s'étaient glissés furtivement au milieu des Chrétiens, pour épier la liberté qu'ils avaient en Christ, pour essayer de les remettre sous le joug religieux des Juifs. Et Paul ne pouvait pas accepter cela.

            Et un peu plus loin, on voit quelle est son attitude. Il dit, au verset 5 : « Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l'Evangile fût maintenue parmi vous ». C'est extrêmement important d'avoir cette attitude-là. Mais vous voyez qu'au départ, il faut avoir nous-mêmes reçu la révélation du Seigneur. Nous avons reçu une révélation du Seigneur, par Sa Parole et par Son Esprit. Et chaque fois que nous recevons une révélation du Seigneur, il nous rend responsables de l'appliquer nous-mêmes dans notre vie. Et ensuite, il nous rend responsables d'enseigner les autres pour qu'ils l'appliquent. Mais dans une relation d'amour. Pas de contrainte et pas de domination. Et là, on voit comment Paul a agi avec Pierre.
            
            Il dit, au verset 6 : « Ceux qui sont les plus considérés (quels qu'ils aient été jadis, cela ne m'importe pas : Dieu ne fait point acception de personnes), ceux qui sont les plus considérés ne m'imposèrent rien ». Pierre, Jean, Jacques, et les autres apôtres n'ont pas imposé à Paul quoi que ce soit. S'ils l'avaient fait, ils seraient sortis de l'évangile de Jésus-Christ. Ils l'ont écouté et ils se sont laissés persuader par Paul quand ils ont compris qu'eux mêmes étaient dans l'erreur sur un certain point.

            Au verset 11, Paul dit : « Lorsque Céphas (l'apôtre Pierre) vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible ». Il avait beau être Pierre, l'aîné des apôtres, il était répréhensible ; il y avait des reproches à lui faire ! Et quels étaient les reproches ? C'est qu'il avait laissé le levain de la religion entrer à nouveau en lui. En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques (de Jérusalem), Pierre mangeait avec les païens (parce qu'il était libre en Christ). La loi juive interdisait aux Juifs (même maintenant) de manger avec un païen. Un vrai Juif pratiquant ne mangera jamais avec un païen. Paul nous montre que maintenant, quand on est libéré en Christ, on peut le faire. Par amour pour ces païens, on va aller partager leur repas et leur parler du Seigneur. On ne va pas se souiller. Ce n'est pas ça qui va nous souiller, c'est le péché qui va nous souiller. Mais là, parce qu'il y avait quelques personnes, des Juifs devenus chrétiens, venus de Jérusalem, qui étaient encore un peu judaïsants, Pierre, qui les a vus arriver, a eu peur d'eux. Et lui qui, avant, était libre de manger avec des païens, quand ces Juifs devenus chrétiens sont arrivés, il a eu peur d'eux et il a cessé d'aller manger chez les païens. Il est devenu hypocrite. Il a perdu sa liberté en Christ par crainte des représailles. Et il a arrêté d'aller manger avec les païens. Et ça, c'est un reproche que le Seigneur lui a fait. Mais Paul avait l'Esprit, et l'œil spirituel ouvert. Il ne s'est pas dit : "Pierre est le doyen des apôtres, il faut fermer sa bouche et ne rien dire, soyons soumis, ne disons rien. Non, il n'a pas dit cela ! Il a dit : "Il y a un danger terrible pour l'église du Seigneur ! Si les chefs commencent à faire ça, qu'est-ce que ça va être pour les autres ! Tout le monde va s'y mettre. Et ça va être un levain qui va entrer dans l'église et qui va la remettre sous le joug de la religion dont Christ est venu la libérer."

            Alors, il s'est opposé au grand apôtre Pierre publiquement et en face. Je lis dans Galates 2, au verset 13 : « Avec lui les autres juifs usèrent de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous (Vous vous rendez compte : tous, publiquement !) : Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? »

 "Ça veut dire que tu retournes dans la loi juive, et que tu vas entraîner les autres, qui viennent du peuple païen, qui se sont convertis à Christ, tu vas leur faire croire qu'ils doivent eux aussi adopter les coutumes juives ! Alors maintenant, ces pauvres païens qui étaient sous l'esclavage de Satan, qui ont été libérés, qui sont tout content d'avoir été libérés, ils voient que toi, tu ne veux plus maintenant manger avec les païens sous prétexte de ne pas te souiller parce que tu es un ancien Juif ; alors, les pauvres païens qui viennent de se convertir à Jésus vont être entraînés à faire la même chose ! Ils vont dire : Nous aussi, nous n'allons plus manger avec les païens maintenant, comme l'apôtre Pierre, on n'y va pas. Et l'hypocrisie va se glisser dans tout le peuple du Seigneur."

            Paul arrête cela tout net ! Il dit à Céphas en présence de tous : "Tu es un hypocrite : stop, ça suffit avec ta religion ! La loi de nos ancêtres était bonne et parfaite, mais maintenant nous ne sommes plus sous cette loi, nous sommes sous la loi de l'esprit de liberté et l'esprit de vie, et maintenant nous pouvons manger avec les païens. Enlève cette hypocrisie de ta vie !" Il n'est pas dit ce que Pierre a fait, mais je suis sûr qu'il a eu une bonne réaction. Quand on voit dans sa deuxième épître, Pierre lui-même dire : "Notre cher frère Paul, qui a reçu de grandes révélations du Seigneur..., écoutons ses écrits, parce que c'est la parole de Dieu. Il y a des choses un peu difficiles à comprendre lorsqu'il écrit, mais c'est la Parole de Dieu" (2 Pierre 3:16).

            Donc, voyez l'attitude de ces responsables d'église à cette époque ? Ils respectaient avant tout le Seigneur et sa Parole, ils cherchaient à développer leur communion personnelle avec Dieu et s'il y en avait un qui déraillait, il se laissait reprendre par l'autre qui lui disait vraiment une vérité de la part du Seigneur. Et c'est comme ça que la vérité libératrice avançait dans le peuple de Dieu. Et ces païens qui devenaient chrétiens se rendaient compte qu'ils n'étaient plus soumis à une loi qui était pénible et impossible à appliquer même pour les Juifs, ils étaient dans la liberté de l'Esprit. Et c'est la liberté qui les enseignait pour qu'ils obéissent de tout leur cœur.

            C'est très important, parce qu'aujourd'hui on voit dans l'église de Jésus-Christ une organisation de l'Eglise qui ne correspond plus du tout à l'organisation telle que le Seigneur l'a prévue. Aujourd'hui, on a mis toutes sortes d'intermédiaires entre les hommes et Dieu : des prêtres, des pasteurs, ou d'autres, qui ont quitté le rôle que le Seigneur leur demandait, c'est-à-dire uniquement de travailler pour édifier les brebis et les aider à grandir.

            Le rôle d'un serviteur du Seigneur, c'est uniquement celui-là : édifier les brebis et les aider à grandir ; il est au même niveau que les brebis, il a une responsabilité plus grande, et sa responsabilité c'est de recevoir du Seigneur un ministère ou quelque chose qui va permettre aux brebis de grandir dans la liberté de Christ. Chacun a sa place. L'évangéliste, lui, arrache des âmes à Satan, ensuite il les remet entre les mains des docteurs, des pasteurs ou des prophètes qui vont leur apporter la Parole du Seigneur. Et la présence du Seigneur dans le cœur de tous ces nouveaux convertis va attester que ce qu'ils reçoivent est bien du Seigneur ou non. Ça c'est important. Et puis, à ce moment-là, l'ayant reçu par la foi, ils vont grandir dans la liberté de Christ. Ils vont se dégager de tout ce qui était un fardeau et un poids.

            Je dis cela parce que l'on ne se rend pas compte à quel point le poids des traditions religieuses est important dans l'église de Christ ! Je prends l'exemple de Pâques. Je sais qu'il y en a qui sont très attachés à la tradition de Pâques. Ôtons le vieux levain et faisons attention de ne pas retourner aux traditions dont nous sommes sortis. Et pour la fête de Pâques, il ne s'agit même pas des fêtes de la tradition juive, fêtes qui, elles, étaient les seules bonnes au temps de la loi. Il y a aussi des traditions religieuses chrétiennes qui n'ont aucun support dans la Parole du Seigneur, qui ne sont soutenues par aucune parole du Seigneur, et qui se passent dans la semaine dite de Pâques. Dans certaines religions, catholique, ou même protestante, on fait un certain nombre de cérémonies qui nous rappellent la mort, la résurrection de Jésus, les trois jours, le vendredi saint, le dimanche, le lundi. Mais est-ce que vous avez réalisé que ce sont des traditions purement religieuses ? 

 Je ne suis pas là pour juger ceux qui les pratiquent ou ceux qui sont encore attachés à ces choses. En tant que serviteur du Seigneur, je suis là pour ouvrir les yeux sur ce levain et vous montrer d'où il vient. Il vient de religions chrétiennes que vous aviez quittées. Le diable essaie de vous remettre sous le joug de la religion par des pratiques qui ne sont plus du Seigneur, et qui représentent un levain de joug religieux. Si vous laissez se développer ce levain dans votre vie, il va s'étendre petit à petit à d'autres domaines. Ce que le Seigneur veut enlever de nos vies, c'est l'esprit religieux comme Il l'a fait pour ces Juifs du temps de Paul. Nos traditions catholiques ou protestantes ne sont souvent même pas bonnes devant le Seigneur parce qu'elles sont issues de pratiques qui ne sont pas appuyées sur la Parole du Seigneur.

            Ceux qui me connaissent savent que si je prêche ou enseigne un jour correspondant à l'époque d'une certaine fête, catholique ou protestante, je ne vais jamais choisir ce jour-là pour parler de la fête en question. Le jour de la Pentecôte, je ne vais pas prendre ma Bible pour dire : "Bon, nous sommes le jour de la Pentecôte, on va lire dans les Actes des Apôtres ce qui s'est passé..." Parce que si je le fais, je sais que je me remets sous le joug religieux. Et quand j'entre dans une église, je sens immédiatement l'esprit religieux à l'œuvre dans cette église, même si je ne vois pas quelque chose de manifesté immédiatement.

            Et cet esprit religieux vient de nos pratiques passées. Il faut, bien-aimés, que nous en soyons libérés. « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ». Je ne juge personne. On n'a pas le droit de juger. Mais faites attention, mettez-vous devant le Seigneur, et demandez-lui si ce que je vous dis vient vraiment du Seigneur. Si ça vient vraiment du Seigneur, le Saint-Esprit va l'attester dans votre cœur. Il va vous dire : "Je veux te donner une liberté un peu plus grande, que tu n'avais pas jusqu'ici."

            La Pâque des Catholiques ou des Protestants ne correspond même pas à la Pâque juive, donc si vous vouliez fêter encore la Pâque, ce serait la Pâque juive qu'il faudrait commémorer, si vous voulez commémorer quelque chose. Mais la Pâque des Chrétiens n'a plus rien à voir avec la date de la Pâque juive. Tout simplement, une date symbolique a été prise parce que la fête correspondait à ce que les responsables ont décidé. Alors derrière cet esprit qui nous pousse à commémorer certaines fêtes, que ce soit Noël, que ce soit Pâques ou la Pentecôte, en attachant une importance spirituelle à cela, il y a un grand danger spirituel pour nous tous.

            Quand je suis avec des catholiques qui fêtent la Pâque et qui fêtent la Pentecôte, je ne vais pas me mêler à eux pour faire du trouble, je ne vais pas aller les secouer, aller leur dire : "Vous faites mal !" Et dans certaines occasions, j'irai même dans une église catholique si je sens que le Seigneur me demande de le faire pour le travail auquel il m'appelle. Pas pour participer aux cérémonies, mais parce qu'il y a quelque chose qu'Il me demande de faire. Mais je n'irai pas, moi, par un attachement personnel à une signification de la fête en elle-même. Ce n'est pas ça qui va améliorer ma relation avec Jésus, si je fête Pâques ou si je fête Noël. Ma relation avec Jésus ne va être améliorée que par mon obéissance au Seigneur, à Sa Parole.

            Les Chrétiens qui fêtent Noël et qui fêtent Pâques ne sont pas des ennemis du Seigneur, mais ils sont des frères et sœurs qui ont encore gardé un levain de tradition religieuse qui ne vient pas de la Parole du Seigneur. Et il faut absolument nous en libérer. Il le faut, bien-aimés, il le faut ! C'est extrêmement important de comprendre que le Seigneur veut faire passer par la croix tout ce qui nous était le plus cher dans nos traditions religieuses passées, qui viennent, non pas de l'esprit mais de la chair et des hommes. A partir du moment où Paul a été libéré, il n'y a eu plus rien à faire dans sa vie avec les traditions religieuses juives. Il lui est arrivé de retourner au temple pour faire un vœu, mais c'était uniquement pour essayer de gagner les Juifs ! Ce n'était pas parce que lui était attaché à une pratique de la loi, pas du tout ! Paul dit : « Je me fais Juif avec les Juifs... » mais il dit : " En Christ, il n'y a ni Juif, ni païen ! " On est tous libérés de ces choses-là.


Dans l'épître aux Galates, regardez ce qu'il dit au chapitre 4 et au verset 8 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu... » Bien-aimés, c'était mon cas ! Je suis né à Lourdes, haut-lieu du Catholicisme français, élevé par des Jésuites, imprégné jusqu'au cou de la religion catholique, et je ne suis pas là pour être contre le catholicisme, ou contre Lourdes, ou contre les Jésuites, pas du tout. Il y avait là des gens très bien qui m'ont apporté de bonnes choses sur le plan personnel, il y avait des hommes de valeur, mais sur le plan spirituel, ce ne sont pas eux qui m'ont amené au Seigneur. Quand la Parole de Dieu m'a touché, dans mon cœur, elle m'a mis en relation personnelle vivante avec Jésus et avec Sa Parole à Lui. Et à partir de là, le Seigneur a commencé un travail de nettoyage. Et ce fut un nettoyage pénible. Parce que la croix, ça fait mal. Comme pour le baptême d'eau par immersion. Qu'est-ce que j'ai souffert pour arriver à comprendre qu'il fallait que je passe par ce baptême-là, qui était le seul que Jésus avait institué comme ça ! Et moi, catholique, je me disais que mon baptême d'enfant était le bon, que je n'ai pas besoin de repasser par là. Et le Saint-Esprit me ramenait toujours à la Parole. Et puis j'ai craqué !

            Je sais bien que ce n'est pas le baptême qui sauve. Ce n'est pas le baptême à lui tout seul qui sauve, c'est la foi et la confirmation de cette foi par un passage à l'obéissance, par un baptême qui représente la mort et la résurrection en Jésus. Donc si j'ai compris ce que c'est que la foi, le Seigneur va guider mon esprit vers la compréhension du baptême. Et Il va me permettre de comprendre que je dois abandonner ma tradition religieuse. Et c'est ce que Paul dit ici dans Galates 4:8 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ». Et savez-vous quel était le Dieu que je servais ? C'était le dieu religieux. Ce n'était pas le vrai Dieu. Les Jésuites et mon enseignement catholique m'avaient apporté certaines connaissances de la Parole, mais je n'avais pas de vie en moi. Donc, ce que j'avais, je l'assimile à un dieu religieux. C'était un dieu religieux qui dominait ma vie. Ce n'était pas le vrai Dieu !

            Paul dit dans Galates 8 à 10 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ; mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années » C'est-à-dire les fêtes ; vous observez les fêtes religieuses ! Les jours, les mois, les temps et les années : "Tiens, aujourd'hui c'est Noël ! Aujourd'hui, c'est Pâques ! Aujourd'hui c'est Pentecôte !"

            Paul disait : "Ce sont des faibles rudiments humains auxquels vous voulez vous asservir encore". A l'époque de Paul, ce n'étaient pas des fêtes chrétiennes, il n'y en avait pas encore. C'étaient les fêtes religieuses juives. Mais ces fêtes étaient très importantes pour les Juifs de l'époque. J'étais à Jérusalem il y a quelques jours et j'ai bien vu à quel point c'est important pour les Juifs religieux de faire la fête de Pâques, la fête des Tabernacles, la fête de la Pentecôte. C'est extrêmement important ! S'ils ne participent pas à ces fêtes, ils croient vraiment qu'ils manquent à leur devoir devant leur Dieu et ils se sentent vraiment repris dans leur conscience de Juifs.

            Mais maintenant nous avons été libérés. Moi qui étais catholique, qui connaissais l'importance de Noël, Pâques, la Pentecôte, l'année Sainte, l'année du Jubilé, et de toutes ces fêtes, quand le Seigneur m'a révélé la vérité, il m'a libéré de tout cela, complètement ! Je ne suis plus retourné aux fêtes, aux jours, aux mois et aux années. Ce sont des choses qui sont instituées par les religions humaines, à l'image bien souvent de la religion juive. Quand on regarde de près, on se rend compte à quel point le christianisme a repris et calqué beaucoup de choses de la religion juive, avec un habillage chrétien. 

En fait, ce que le Seigneur voulait, c'est que tout cela disparaisse, pour que nous puissions marcher dans la liberté de l'Esprit. Et la liberté de l'Esprit, c'est la liberté de faire ce que Dieu veut, c'est-à-dire avant tout de ne pas choquer les autres et de leur montrer de l'amour. Si je suis avec des chrétiens évangéliques qui attachent de l'importance à Pâques, je vais les laisser attacher de l'importance à Pâques, mais je leur dirai, ou j'enseignerai comme je le fais ce soir, et je leur garderai toujours mon amour et ma fidélité de frère, tout en sachant que j'ai un travail à faire en tant qu'enseignant et une responsabilité de prière, pour leur montrer qu'il y a quelque chose de mieux pour eux. Sinon, ils ne vont pas être dans la pleine liberté des enfants de Dieu. Ce que je désire, c'est voir les enfants de Dieu grandir dans le Seigneur, dans la liberté qu'Il nous a acquise. Le Seigneur a un plan merveilleux pour chacun de nous, mais s'Il a affaire à des hommes et des femmes qui sont ligotés par des traditions religieuses, il ne va pas pouvoir s'en servir comme il le voudrait. Il va s'en servir jusqu'à un certain point, mais pas plus. Et le fait de libérer un peu les frères ou les sœurs, ça permet au Saint-Esprit d'aller plus loin. Nous comprenons ceux qui passent par là parce que nous-mêmes nous y sommes passés.

            Le Seigneur a mis en particulier sur mon cœur un grand fardeau pour le peuple catholique. J'ai un fardeau pour ce peuple catholique parce que j'ai vu combien d'âmes, belles et sincères, sont là, voulant servir le Seigneur, mais plongées dans les ténèbres de la religion et de l'incrédulité par rapport à la Parole du Seigneur, parce qu'elles n'ont pas de bergers qui les enseignent dans la vérité. Eh bien, ces âmes-là, qui croupissent dans les ténèbres, tout en voulant de tout leur cœur servir le Seigneur, c'est un fardeau ! On doit prier pour que la lumière se fasse et que le Saint-Esprit vienne et qu'Il illumine les cœurs et qu'après, quand ils se convertissent, le Saint-Esprit continue à travailler pour libérer encore, et encore, et encore. Comme ces Juifs avaient encore besoin d'être libérés du Judaïsme, les Catholiques qui se convertissent au Seigneur ont besoin d'être libérés du Catholicisme. Des Protestants qui se convertissent au Seigneur ont besoin d'être libérés du Protestantisme. Des Darbystes qui se convertissent au Seigneur ont besoin d'être libérés du Darbysme, parce qu'il y a des tas de choses qui se sont rajoutées peu à peu, plus au moins, mais peu à peu, à la vraie Parole du Seigneur, et ça fait des couches et des couches, des épaisseurs qui pèsent sur nos vies et le Seigneur veut nous faire respirer au large.

            Et ensuite, dans Galates 5:13, il dit : « Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair. Mais rendez-vous, par l'amour, serviteurs les uns des autres ». Voilà ! Je ne peux que dire la vérité de l'Esprit avec amour, mais je suis quand même votre serviteur. Je vous dis la vérité que je sens dans mon cœur, mais je suis votre serviteur dans le Seigneur. « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole : tu aimeras ton prochain comme toi-même ! »

            Donc pour nous qui sommes chrétiens, c'est tous les jours que Christ est ressuscité. Pour nous qui sommes chrétiens, c'est tous les jours qu'Il est né dans ce monde. Chaque fois que nous prenons la cène, qu'est-ce nous fêtons ? La mort de Jésus ! Ce n'est pas seulement le vendredi saint qu'on le fête. C'est chaque fois que l'on prend la cène. On fête la mort et la résurrection de Jésus, tous les jours, pas seulement le dimanche de Pâques, ou le lundi ! C'est tous les jours que nous sommes plongés dans la vie du Seigneur, tous les jours ! Il faut que les anciennes habitudes disparaissent !

            La justice m'est donnée, non parce que j'obéis à des traditions religieuses, mais elle m'est donnée parce que j'obéis avec amour au Seigneur. Au verset 16, Paul dit : « Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair ». Marchez selon l'Esprit, cela veut dire que je dois écouter ce que le Seigneur veut que je fasse. Si je commence à me dire : "Il va falloir que j'aille secouer ce frère et cette sœur qui ne vont pas bien du tout !", cela ne veut pas forcément dire que je marche selon l'Esprit. Ça peut être le cas, mais quand j'entends cette voix-là, je me méfie. Je vais d'abord prier pour être bien sûr que c'est le Seigneur qui parle, parce que c'est peut-être mon cœur personnel ou Satan qui veut essayer de me tromper.

            Tandis que si vous êtes rempli de l'amour du Seigneur en disant : "Tiens, je vais porter un bon gâteau à mon frère ou à ma sœur qui est vraiment dans les difficultés ou qui passe un mauvais moment, qui est un peu dépressif. Je vais aller le visiter, l'encourager, lui porter un gâteau ou un cadeau", cela est motivé par l'amour, et vous pouvez être sûr que ça vient du Seigneur, ça ne peut pas venir du Malin. « Marchez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair ».

Au verset 2 du chapitre 6 Paul dit : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Si quelqu'un pense être quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il s'abuse lui-même. Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul ». Cela veut dire : examine-toi, tremble devant le Seigneur. Si tu es appelé à reprendre les autres, c'est bien, il faut le faire dans le Seigneur, mais fais-le avec amour et surtout, examine-toi toi-même parce que c'est devant le Seigneur que tu auras à passer un jour. C'est devant lui que tu auras à rendre des comptes. C'est devant lui que tu auras à dire : "Seigneur, voilà ce que j'ai fait de ta Parole." C'est elle qui va me juger ! J'ai vraiment intérêt à crier au Seigneur pour qu'Il fasse par son Esprit une œuvre profonde de révélation de Sa Parole en moi, pour que je puisse marcher dans cette liberté-là.


            Prions : "Seigneur, je te bénis pour la liberté que tu nous as donnée en Christ. Je languis, Seigneur, de voir cette entière liberté se manifester pleinement dans ma vie, dans la vie de tes enfants, de toute ton Eglise, pour que nous soyons des serviteurs de Dieu que tu peux utiliser comme tu le désires. Je te prie vraiment que ce soir tu fasses tomber de nos vies tout ce qui est traditions religieuses, quelles qu'elles soient. Quelle que soit notre origine religieuse, que nous soyons Juifs, que nous soyons Catholiques, Protestants, Evangéliques ou autres, Seigneur, que tout ce qui a pris sa source dans des traditions religieuses humaines soit enlevé par ton Saint-Esprit. Je te prie, Seigneur, que toi-même tu nous éclaires, toi-même tu nous montres comment faire le tri, et garder ce qui est bon, laisser ce qui est mauvais. Seigneur, fais ce travail de discernement dans nos cœurs et libère-nous complètement de tout ce qui est tradition, de tout ce qui est religieux, pour que nous puissions vraiment marcher selon ton Esprit. Seigneur, je te le demande au Nom de Jésus qui nous a libérés, et je t'en remercie, mon Père. Amen."

Par Henry Viaud-Murat 

remis en page par Philippe Dupagne 
 









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mardi 20 juillet 2010

La fausse doctrine du Logos et du Rhema

En ces temps de la fin, nous sommes appelés à combattre pour la Foi qui a été transmise par le Seigneur à Ses saints (Jude 3). C'est en gardant ce passage à l'esprit que j'ai écrit cet article. Nombreux sont ceux qui pervertissent la vérité des doctrines essentielles de l'Ecriture, et qui la remplacent par leurs propres enseignements. Car ceux qui supportent la saine doctrine sont très peu nombreux aujourd'hui dans l'Eglise (2 Timothée 4 :3). Nous devons donc combattre pour la foi. Cela signifie que nous devons adhérer à TOUS les enseignements de la Bible sans aucun compromis. Car ceux qui défendent la Foi sont journellement attaqués par les dirigeants de la religion et de ce monde. Mais ils le sont aussi, et c'est triste à dire, par les responsables charismatiques.
Quel est donc cet enseignement du Logos et du Rhema ?
C'est un enseignement qui empêche les Chrétiens d'exercer la foi dans les promesses écrites pour eux dans la Parole de Dieu.
Ceux qui répandent cet enseignement erroné disent que vous devez recevoir une révélation personnelle et particulière de la Parole écrite, avant de pouvoir croire à tel passage de la Bible, et le réclamer par la foi. Ils affirment que parfois, Dieu n'accomplira pas ce qu'Il a promis de faire dans Sa Parole, parce que cela peut ne pas être Sa volonté pour vous, que ce soit une promesse de guérison, de bénédiction financière, d'exaucement d'une prière de foi, de baptême dans le Saint-Esprit, ou de tout autre miracle. Ils disent aussi que la révélation que nous recevons par la Parole écrite seule ne suffit pas pour servir de fondement à notre foi, et que nous avons besoin d'une révélation spéciale nous assurant que cette Parole écrite nous concerne personnellement.
Il faudrait donc que nous recevions à chaque fois une révélation divine personnelle, nous assurant que ce passage ou verset particulier de la Bible est bien la volonté de Dieu pour nous. Cette doctrine affirme donc qu'il serait présomptueux de notre part de nous emparer par la foi d'un passage particulier de la Bible, sans avoir d'abord reçu la révélation personnelle que ce passage est bien la volonté de Dieu pour nous. Dès que nous avons reçu cette révélation, nous pouvons alors agir par la foi, et recevoir la promesse.
Les partisans de cette doctrine disent aussi qu'il existe deux mots grecs différents pour exprimer la Parole écrite de Dieu, et la révélation particulière qui vous concerne personnellement, et qui vous permet d'appliquer alors la Parole écrite à votre besoin. Ces deux mots grecs seraient "Logos" et "Rhema". Le Logos serait la Parole écrite de Dieu, et le Rhema serait votre révélation personnelle de cette Parole. Cela signifie que le Logos, la Parole écrite, n'aurait aucune signification pour un Chrétien, tant qu'il n'aurait pas reçu un Rhema personnel lui montrant que cette Parole le concerne personnellement, et qu'il peut alors la saisir par la foi.
Pourtant, ces deux mots grecs signifient tous les deux "Parole".
Cette doctrine découle des enseignements des "nouveaux théologiens orthodoxes", qui affirment, entre autres enseignements erronés, que le Rhema est la Parole de Dieu qui vous concerne personnellement, alors que le Logos est la Parole de Dieu qui concerne tous les hommes, d'une manière universelle. La Parole de Dieu qui s'applique à votre cas personnel devient donc votre Rhema. C'est cette partie de la Parole écrite qui devient vivante dans votre cœur. Si cette Parole écrite vous parle et vous fait du bien, elle devient votre Rhema, la Parole de Dieu pour vous.
Je le répète, le point fondamental de cette doctrine est d'affirmer que toute la Parole écrite constitue le Logos, et que vous devez recevoir votre Rhema personnel, confirmant pour vous cette Parole écrite, pour que cette portion de la Parole écrite vous concerne personnellement, et que vous puissiez agir par la foi en vous appuyant sur elle.
La conséquence, c'est que vous pouvez donc choisir dans la Parole écrite les passages qui vous conviennent, selon que vous ayez reçu ou non votre Rhema correspondant !
Cette doctrine affirme que vous ne pouvez réclamer pour vous aucune des promesses écrites dans la Bible, tant que vous n'avez pas reçu dans votre cœur cette révélation personnelle, ce Rhema qui vous montre que c'est bien la volonté de Dieu de vous donner cette promesse, parce que vous le sentez dans votre cœur. Il serait donc présomptueux de vous emparer de la moindre des promesses de Dieu, sans avoir reçu votre Rhema, ou ce sentiment dans le cœur que cette promesse est bien pour vous.
Que dit la Bible ?
La Bible ne dit nulle part que le Rhema est une révélation particulière et personnelle de la Parole de Dieu. De même, la Bible ne mentionne nulle part que le Logos est la Parole écrite. Cette croyance détruit la foi en la Parole écrite de Dieu. Car nous ne pouvons plaire à notre Père que si nous avons la foi (Hébreux 11 :6). Cette fausse doctrine annule aussi les exhortations de Jésus, qui nous demande de croire en Dieu et d'avoir foi en Sa Parole. En outre, Dieu veut que nous parvenions à la maturité en exerçant notre foi en la Sa Parole écrite, qui est pleine de promesses pour nous.
La Bible nous dit que toute Ecriture est inspirée de Dieu (2 Timothée 3 :16). Le passage grec dit en fait : "Toute Ecriture vient du souffle de Dieu". La Bible tout entière, du premier au dernier verset, est une Parole qui a été inspirée par Dieu à l'homme. Les auteurs humains n'ont fait que mettre par écrit, dans une parfaite fidélité, la révélation divine infaillible qu'ils ont reçue. Le fait de dire que l'on ne peut pas croire un passage de cette Parole écrite, sans avoir reçu une révélation particulière qu'il nous concerne personnellement, revient à dire que Dieu est un menteur.
Car Sa Parole subsiste pour toujours dans les cieux. C'est pour cela que nous recevons chaque verset de cette Parole au moment où nous l'acceptons avec foi :
"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 :24).
"Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas" (Hébreux 11 :1).
"A toujours, Ô Eternel ! Ta parole subsiste dans les cieux" (Psaume 119 :89).
La Parole de Dieu nous révèle le caractère de Dieu, Sa nature et Ses attributs. L'une des caractéristiques du Seigneur est Sa fidélité. Il restera toujours fidèle à Sa Parole. Si Dieu n'était pas fidèle à Sa Parole, cela reviendrait pour Lui à nier Sa propre existence ! C'est pour cette raison qu'il est écrit dans le Psaume 138 :2 : "Car ta renommée s'est accrue par l'accomplissement de tes promesses".
Nous avons besoin de connaître la Parole écrite, la Bible, qui nous permet de mener une vie sainte au milieu de ce monde corrompu, et d'être des témoins effectifs de la puissance de Dieu. Mais la seule manière d'y parvenir est d'obéir à la Parole de Dieu que nous connaissons, Sa Parole écrite, et en nous l'appropriant par la foi.
Beaucoup de gens connaissent la Bible. Mais ils ne connaissent pas la joie que procure le fait de la vivre et de la mettre en pratique par la foi. Dieu exige l'obéissance à Sa Parole.
"Samuel dit : L'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Eternel ? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim" (1 Samuel 15 :22-23).
La seule manière d'obéir à la Parole de Dieu est d'avoir foi en la Parole écrite, sans attendre une révélation particulière, une sensation, un songe ou une vision, ou encore une prophétie personnelle ou une voix venant du ciel, pour nous confirmer que cette Parole est bien pour nous, afin de nous permettre d'y croire et de lui obéir. Toutes ces choses ne sont que des excuses pour libérer le Chrétien de sa responsabilité d'agir par la foi et d'obéir à la Parole écrite de Dieu. Si des hommes et des femmes ne prennent pas au sérieux la Parole écrite de Dieu, et ne lui obéissent pas, Dieu les délaissera pour Se tourner vers des serviteurs plus dociles et plus obéissants.
Dans l'Ancien Testament, la foi d'un saint était toujours jugée en fonction de sa fidélité à Dieu. La foi ne consiste pas seulement à dire quelque chose. Elle consiste à obéir, et à agir concrètement selon ce que Dieu demande. Une foi véritable produira toujours des œuvres de foi.
"Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ?" (Jacques 2 :20).
Jacques a dit aussi que "la foi sans les œuvres est mortes" (verset 26). Une foi qui n'est pas suivie d'obéissance n'est qu'une simple croyance intellectuelle.
Ainsi, cet enseignement sur le Logos et le Rhema ne peut que détruire la foi. Nous croyons tous en Jean 3 :16 : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle". Chaque Chrétien a été ce "quiconque" qui a cru en l'Evangile du salut !
Jésus a dit aussi : "Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible" (Matthieu 17 :20).
Il a dit encore : "Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 :22-24).
Il est intéressant de remarquer que le "quiconque" de Jean 3 :16 correspond au "quelqu'un" de Marc 11 :22. Le Seigneur Jésus nous appelle à accomplir les mêmes œuvres que Lui, et même des œuvres plus grandes encore, si seulement nous avons foi en Dieu :
"Enfin, il apparut aux onze, pendant qu'ils étaient à table ; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient" (Marc 16 :14-20).
Le Seigneur n'a pas dit : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront reçu leur Rhema venant du ciel" !
En outre, si l'on pousse à l'extrême cet enseignement du Logos et du Rhema, cela signifie que Dieu enverrait des hommes et des femmes en enfer, parce qu'ils n'auraient reçu de Lui aucun Rhema personnel, ce qui ne leur aurait donc pas permis de croire en Jean 3 :16 ou en d'autres passages qui concernent le salut. Sans Rhema, on ne pourrait pas savoir si c'est la volonté de Dieu de nous sauver ou non !
Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Dieu envoie des hommes et des femmes dans l'enfer éternel parce qu'ils n'ont pas voulu croire, pas parce qu'ils n'ont pas pu croire ! Ils n'ont pas voulu pas se détourner de leur péché et se repentir devant le Seigneur. Jésus a dit : "Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !" (Jean 5 :40). Cela nous montre que les hommes peuvent décider eux-mêmes de croire ou de ne pas croire. C'est le même mécanisme !
De même, pour croire que Jésus est le Fils de Dieu et qu'Il est mort pour vous, il faudrait que vous receviez votre Rhema, pour vous révéler que tous vos péchés ont été pardonnés et effacés par le sang de Jésus ! Si vous chutez dans un domaine particulier, il vous faudrait à nouveau recevoir un Rhema pour savoir que ce péché particulier a bien été pardonné, même si vous avez demandé pardon au Seigneur. Tout cela n'a absolument aucun sens ! Car le Seigneur nous a constamment répété dans Sa Parole écrite que, si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et que Son sang nous purifie de tout péché (1 Jean 1 :9).
"Mon âme, bénis l'Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l'Eternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c'est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l'aigle… Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions" (Psaume 103 :1-5, 12).
Dès que nous venons à Dieu dans la repentance, Il attend que nous croyions ce qu'Il dit dans Sa Parole écrite, sans attendre une révélation supplémentaire venant du ciel, ce qui ne fait que donner à Satan une occasion d'attaquer nos pensées et de nous rendre inefficaces dans la prière. Le fait de ne pas être sûr que nos péchés sont effacés et pardonnés, quand nous nous sommes réellement repentis, revient presque à dire que le sang de Jésus et Son sacrifice accompli pour nous au Calvaire ne sont pas suffisants pour apaiser la colère de Dieu !
"Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné !" (Psaume 32 :1).
Dieu attend que nous ayons foi en Sa Parole écrite !
Le thème central de la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse, est la foi.
Il est écrit dans Genèse 1 :1 : " Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre". Le tout premier verset de la Bible ne tente même pas de prouver l'existence de Dieu, il affirme simplement l'existence de Dieu. Nous devons accepter toute la Bible par la foi. Dieu le Père, comme Jésus et les apôtres, sous l'onction du Saint-Esprit, ont toujours réprimandé ceux qui étaient incrédules, surtout ceux qui auraient dû normalement avoir la foi.
Les enfants d'Israël ne sont pas entrés dans la Terre Promise à cause de leur incrédulité.
"Et lorsque l'Eternel vous envoya à Kadès-Barnéa, en disant : Montez, et prenez possession du pays que je vous donne ! vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre Dieu, vous n'eûtes point foi en lui, et vous n'obéîtes point à sa voix" (Deut. 9 :23). Voir aussi le Psaume 78.
Jésus a repris Ses disciples pour leur incrédulité, après Sa résurrection (Marc 16 :14), comme Il l'a fait à d'autres occasions (Matthieu 6 :30-34 ; 8 :23-27 ; 14 :25-33). Jésus n'a pas félicité Pierre parce qu'il avait été le seul des douze apôtres à pouvoir marcher sur l'eau. Mais Il lui a reproché son incrédulité, à cause de laquelle il a coulé. Jésus ne l'a pas non plus félicité parce qu'il avait reçu son Rhema, qui lui avait permis d'obéir et de marcher sur l'eau ! Mais il l'a repris à cause de son incrédulité. Les apôtres ont aussi repris les Chrétiens pour leur manque de foi.
"Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent… Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance" (Hébreux 4 :1-2, 11).
"C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert, où vos pères me tentèrent pour m'éprouver, et ils virent mes œuvres pendant quarante ans" (Hébreux 3 :7-9).
"Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre" (Jacques 1 :5-6).
Douter, c'est ne pas croire. La Bible nous dit aussi que toute incrédulité est un péché : "Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché" (Romains 14 :23).
Pourquoi Dieu le Père, Jésus et les apôtres, qui ont été les instruments par lesquels le Nouveau Testament a été écrit, auraient-ils réprimandé ceux qui étaient incrédules, s'il était vrai que ceux-ci ne pouvaient pas croire, à moins d'avoir reçu leur Rhema venant du ciel ? Si la doctrine du Logos et du Rhema venait vraiment de Dieu, Il n'aurait pas manqué de la révéler très clairement dans Sa Parole, afin que nous puissions tous la comprendre. Or, ce n'est pas le cas.
Constamment, après avoir guéri un malade, Jésus lui a dit : "Ta foi t'a guéri !" S'il fallait recevoir un Rhema pour être guéri, cela n'aurait pas été la foi du malade qui l'aurait guéri, mais la foi de Dieu, parce que Dieu lui aurait révélé qu'Il voulait le guérir personnellement ! Jésus aurait donc été un menteur en disant ce qu'Il a dit. Comprenez-vous toutes les conséquences négatives de cette doctrine, et son effet négatif sur la foi véritable ?
Ceux qui enseignent la doctrine du Logos et du Rhema disent aussi qu'un passage de l'Ecriture exprime bien la volonté de Dieu pour vous, si vous ressentez dans votre cœur que ce passage vous concerne. Cette sensation dans le cœur, d'après eux, est le signe que vous avez reçu votre Rhema, qui vous donne la foi pour vous approprier ce passage.
Cependant, la foi véritable ne dépend pas des circonstances, ni de ce que l'on ressent ou non dans le cœur, ni de la situation dans laquelle nous nous trouvons. La Bible nous exhorte à suivre l'exemple d'Abraham le croyant et d'imiter sa foi.
Abraham n'a pas marché par la vue, ni par ce qu'il ressentait. Mais il a marché par la foi (Hébreux 11 :13-19). Sa foi lui a été imputée à justice :
"Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham. Aussi l'Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ! de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant" (Galates 3 :6-9).
Nous devons faire de même et marcher nous aussi par la foi. Nous ne devons pas attendre quelque Rhema venant du ciel, pour nous faire "sentir" que c'est le moment d'avancer par la foi. Dieu n'est pas touché par nos sentiments, nos sensations ou nos circonstances, mais il est touché par notre foi.
D'autres preuves que cette doctrine est fausse :
Pour vous montrer que cette doctrine est complètement fausse, étudions les passages suivants, que les partisans de cette doctrine utilisent pour la confirmer :
"Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ" (Romains 10 :17). Le mot grec traduit ici par "parole" est Rhema. On peut déjà voir sur quoi se fonde cette doctrine : "La foi vient par un Rhema personnel". Le Logos montre la volonté générale de Dieu, mais, si vous recevez un Rhema, vous pouvez alors avoir la foi en ce passage particulier, et votre prière sera alors exaucée.
Cependant, tout au long de ce même passage, Paul enseigne l'importance de faire référence à la Parole écrite de Dieu, les Ecritures, quand on prêche l'Evangile, afin que les pécheurs soient sauvés.
En fait, dans la langue grecque, le Rhema signifie la "parole parlée". Dans ce passage de l'épître aux Romains, Rhema fait donc référence à la parole qui est prêchée, et non à une révélation particulière qui nous permettrait de croire à la Parole écrite.
Ce que dit Paul, en fait, c'est ceci : "Quand vous prononcez des paroles, que ce soient des paroles qui correspondent à la Parole écrite, qui annonce Christ". Il est aussi intéressant de remarquer que le mot grec employé dans Romains 10 :8 est aussi Rhema : " La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons". Cette parole (Rhema) est dans notre bouche et notre cœur, mais ce n'est pas une parole qui est descendue du ciel spécialement pour nous. Nous n'avons pas besoin d'attendre une révélation personnelle venant du ciel exprès pour nous. Cette révélation nous a déjà été donnée dans les 66 livres de la Bible !
Ces faux docteurs se coupent eux-mêmes l'herbe sous les pieds, par leur propre définition du Logos et du Rhema ! Car Paul nous a dit que nous avons déjà toute la révélation nécessaire dans la Parole écrite de Dieu ! En fait, c'est toute l'Ecriture qui constitue notre Rhema ! (Romains 10 :17). Toute la Bible est notre révélation. Donc, par définition, la foi vient de la prédication de l'Evangile, qui est la Parole écrite de Dieu, qui est elle-même la révélation de Dieu pour nous.
Le mot Rhema est employé dans d'autres passages de la Bible :
"Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole (Logos) vivante et permanente de Dieu. Car toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe. L'herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole (Rhema) du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole (Rhema) est celle qui vous a été annoncée par l'Evangile" (1 Pierre 1 :23-25).
Dans ce passage, Logos et Rhema sont employés indifféremment. L'apôtre Pierre nous dit que nous avons été régénérés par le Logos incorruptible de Dieu, et que ce Rhema demeure éternellement, car ce Rhema est la Parole qui nous a été annoncée par l'Evangile.
Pour les partisans de cette fausse doctrine, un Rhema est une parole personnelle, une révélation limitée dans le temps et l'espace. Alors que Pierre nous révèle que le Rhema de Dieu, c'est-à-dire Sa Parole écrite, Sa révélation mise par écrit, demeure éternellement ! Ce n'est pas une révélation qui est donnée à un certain moment à un homme donné. Elle demeure éternellement et ne peut être changée.
Dans un autre passage, ce mot Rhema est employé par Paul, lorsqu'il parle de l'armure des combattants spirituels :
"Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole (Rhema) de Dieu" (Ephésiens 6 :17). La Parole de Dieu est l'épée de l'Esprit. Si nous devions croire cette fausse doctrine du Logos et du Rhema, nous ne pourrions combattre Satan et ses démons que lorsque nous aurions reçu une révélation personnelle du Seigneur. La Parole écrite ne suffirait pas ! S'il en était ainsi, Jésus aurait désobéi à la volonté de Son Père en citant la Parole écrite de Dieu, quand Il a résisté au diable, dans le désert :
"Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l'Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils furent écoulés, il eut faim. Le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit : Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement" (Luc 4 :1-4 et suivants).
D'autres passages nous montrent que Jésus a toujours fait la volonté de Son Père (Jean 4 :34 ; 8 :28). Il n'a pas attendu un Rhema personnel pour vaincre l'ennemi !
On peut donc voir que cette doctrine du Logos et du Rhema n'est pas conforme aux Ecritures. Il ne s'agit que d'une excuse pour permettre à des Chrétiens incrédules d'éviter d'agir par la foi et d'obéir à la seule Parole écrite de Dieu. Un tel enseignement nous fait régresser spirituellement et doit être rejeté par tous ceux qui veulent avancer avec le Seigneur, et qui ont faim et soif de Sa justice. Nous avons été baptisés dans Son Saint-Esprit, afin qu'Il puisse tous nous conduire dans toute la vérité (Jean 14 :16-17 : 16 :13).

Tout ce que le Saint-Esprit nous révélera sera toujours conforme à ce qui est déjà écrit dans la révélation complète de Dieu, les 66 livres de la Bible. Par conséquent, nous devons toujours obéir à la simple règle suivante : "Le verset avant la voix"  

écrit en 1985 par Andrew S. Richardson.

lundi 19 juillet 2010

La Trinité. La Bible révèle clairement que Dieu est Un en Trois Personnes.

Article traduit par Henri Viaud-Murat, publié autrefois sur le site Internet paroledevie.org (site fermé depuis Août 2007).
Cet article explique que le Dieu de la Bible est Un seul Dieu, éternellement manifesté en en trois Personnes distinctes.
Il y a trois Personnes en Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ces trois Personnes constituent Un seul Dieu, le même en substance. Elles sont égales en puissance et en gloire.
Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu. Mais le Père n'est pas le Fils, le Père n'est pas le Saint-Esprit, et le Fils n'est pas le Saint-Esprit.
(NDE : Le mot "Trinité" ne figure pas dans la Bible. Mais, comme nous allons le voir, la Bible parle constamment des Trois Personnes divines distinctes, unies pour constituer Un seul Dieu).
La Trinité dans les noms de Dieu.
La Trinité est révélée dans quatre des noms bibliques de Dieu :
  1. Son Nom est UN, ou Echad en Hébreu :
  2. "L'Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour, l'Eternel sera un et unique sera son nom" (Zacharie 14 : 9) (Version du Rabbinat Français).
    "Ecoute, Israël, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est un !" (Deutéronome 6 : 4) (Version du Rabbinat Français).
    Le mot Hébreu "Echad" signifie en fait "unité."
    "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair" (Genèse 2 : 24). Ils deviendront "deux en un."
    "L'assemblée tout entière (une) était de quarante-deux mille trois cent soixante personnes" (Esdras 2 : 64).
    Le peuple Juif donne à ce mot, "Echad", le sens d'unité :
    "Je crois avec une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est une Unité, qu'il n'y a aucune autre Unité semblable à la Sienne, et que Lui seul est notre Dieu, qui était, qui est, et qui vient" (Daily Prayer Book, Dr A. Th. Philips, Hebrew Publishing Company, 77-79 Delancey Street, New York, page 165).
    "Il est Un, et il n'y a aucune autre Unité semblable à Son Unité. Il est inconcevable, et éternelle est Son Unité (Ibid. Page 17).
  3. Son Nom est Adonaï :
  4. En Hébreu, le mot "Adon" signifie Seigneur, ou Maître.
    Adonaï est le pluriel du mot Adon, avec le suffixe possessif "i," ce qui signifie "mes Maîtres," ou "mes Seigneurs."
  5. Son Nom est Elohim :
  6. Elohim est la forme plurielle de El, Seigneur. Techniquement, il faudrait donc traduire Elohim par "les Seigneurs," mais, dans la pratique, on emploie le singulier, "Seigneur."
  7. Son Nom est "Le Père, le Fils et le Saint-Esprit" :
"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Matthieu 28 : 19).
Le mot grec traduit par "nom" est au singulier, mais il concerne trois Personnes distinctes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, unies dans un même nom.
La Trinité se révèle aussi quand Dieu fait référence à Lui-même en employant le pluriel :
"Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme" (Genèse 1 : 26-27).
Dieu "créa" (au singulier) l'homme, en utilisant l'expression plurielle "à notre image." Nous avons été créés à la ressemblance de Dieu.
"L'Eternel Dieu dit (au singulier) : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement" (Genèse 3 : 22).
"Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. Et l'Eternel les dispersa (au singulier) loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville" (Genèse 11 : 6-7).
"J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je (au singulier), et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi" (Esaïe 6 : 8).
Il y a plusieurs passages de la Bible où les différentes Personnes de Dieu sont mentionnées en même temps. En voici un certain nombre d'exemples :
"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux" (Genèse 1 : 1-2).
Dieu (Elohim) et Son Esprit (Ruah).
"Alors l'Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Eternel." (Genèse 19 : 24).
L'Eternel fait pleuvoir du soufre et du feu de par l'Eternel. Cette association de deux "Eternel" est étrange. Il s'agit d'une action impliquant à la fois Dieu le Père et Dieu le Fils.
"Ecoute-moi, Jacob ! Et toi, Israël, que j'ai appelé ! C'est moi, moi qui suis le premier, c'est aussi moi qui suis le dernier. Ma main a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux : je les appelle, et aussitôt ils se présentent. Vous tous, assemblez-vous, et écoutez ! Qui d'entre eux a annoncé ces choses ? Celui que l'Eternel aime exécutera sa volonté contre Babylone, et son bras s'appesantira sur les Chaldéens. Moi, moi, j'ai parlé, et je l'ai appelé ; je l'ai fait venir, et son œuvre réussira. Approchez-vous de moi, et écoutez ! Dès le commencement, je n'ai point parlé en cachette, dès l'origine de ces choses, j'ai été là. Et maintenant, le Seigneur, l'Eternel, m'a envoyé avec son esprit" (Esaïe 48 : 12-16).
Dans ce passage, nous voyons une allusion directe à Dieu le Père (l'Eternel), à Dieu le Fils (celui qui parle, la Parole), et à Dieu le Saint-Esprit (Son Esprit).
"Ainsi parle l'Eternel, roi d'Israël et son rédempteur, l'Eternel des armées : je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n'y a point de Dieu" (Esaïe 44 : 6).
L'Eternel (Dieu le Père) et le Rédempteur (Dieu le Fils) forment bien un seul Dieu.
"Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui ; il annoncera la justice aux nations" (Esaïe 42 : 1).
C'est Dieu le Père qui parle. Il parle de Son Fils, sur Lequel Il a fait reposer Son Esprit. Ce même passage parle de l'Esprit, de l'Ame et du Corps de l'Eternel Dieu. "Mon serviteur" est Dieu le Fils, incarné dans un corps semblable au nôtre. "Mon âme" est celle de Celui qui parle, Dieu le Père. Et "Mon Esprit" désigne le Saint-Esprit.
"Car ainsi parle l'Eternel des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m'a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. Voici, je lève ma main contre elles, et elles seront la proie de ceux qui leur étaient asservis. Et vous saurez que l'Eternel des armées m'a envoyé" (Zacharie 2 : 8-9).
Celui qui parle Se présente comme l'Eternel des Armées. Mais Il dit qu'Il a été Lui-même envoyé par l'Eternel des Armées ! C'est Dieu le Fils qui a été envoyé par Dieu le Père.
"Pousse des cris d'allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, dit l'Eternel. Beaucoup de nations s'attacheront à l'Eternel en ce jour-là, et deviendront mon peuple ; j'habiterai au milieu de toi, et tu sauras que l'Eternel des armées m'a envoyé vers toi" (Zacharie 2 : 10-11).
Celui qui parle Se présente comme l'Eternel. Il annonce qu'Il a été envoyé par l'Eternel des Armées.
"Alors il reprit et me dit : C'est ici la parole que l'Eternel adresse à Zorobabel : Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Eternel des armées" (Zacharie 4 : 6).
L'Eternel des Armées, Dieu le Père, et le Saint-Esprit.
"La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots : Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l'achèveront ; et tu sauras que l'Eternel des armées m'a envoyé vers vous" (Zacharie 4 : 8-9).
L'Eternel parle, et dit qu'Il est envoyé par l'Eternel des Armées. C'est Dieu le Fils qui est envoyé par Dieu le Père.
"Ton trône, ô Dieu, est à toujours ; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie, par privilège sur tes collègues" (Psaume 45 : 6-7).
Dieu est oint par Dieu ! Notez que Messie signifie "Oint." Dieu le Fils, le Messie, a été oint par Son Père, qui est aussi Son Dieu.
"Les cieux ont été faits par la parole de l'Eternel, et toute leur armée par le souffle (ou esprit) de sa bouche" (Psaume 33 : 6).
Dieu le Père, Dieu le Fils, ou la Parole, et Dieu le Saint-Esprit.
"Tu envoies ton souffle (ou esprit) : ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre" (Psaume 104 : 30).
Dieu le Père et le Saint-Esprit.
"Parole de l'Eternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied" (Psaume 110 : 1).
C'est Dieu le Père qui parle à Son Fils, pour Lui demander de S'asseoir à Sa droite.
"Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite !" (Psaume 143 : 10).
Dieu le Père et le Saint-Esprit.
"Voici, j'enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l'Eternel des armées" (Malachie 3 : 1).
Dieu le Père annonce l'entrée du Seigneur, Dieu le Fils, Jésus-Christ, dans Son Temple.
"Elle conçut de nouveau, et enfanta une fille. Et l'Eternel dit à Osée : Donne-lui le nom de Lo-Ruchama ; car je n'aurai plus pitié de la maison d'Israël, je ne lui pardonnerai plus. Mais j'aurai pitié de la maison de Juda ; je les sauverai par l'Eternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l'arc, ni par l'épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers" (Osée 1 : 6-7).
Dieu parle, et dit qu'Il sauvera Son peuple par l'Eternel, leur Dieu. Dieu le Fils, envoyé par Dieu le Père, est effectivement venu sauver Son peuple.
"Je publierai le décret ; l'Eternel m'a dit : Tu es mon fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui" (Psaume 2 : 7).
Dieu le Père et Son Fils.
"Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ?" (Proverbes 30 : 4).
Dieu le Père et Son Fils.
"Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection" (Matthieu 3 : 16-17).
Dans ce verset, les trois Personnes de la Trinité Se manifestent en même temps : Dieu le Père, qui parle du Ciel, Dieu le Fils, Jésus, et Dieu le Saint-Esprit, sous la forme d'une colombe.
"En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j'ai mis toute mon affection" (Marc 1 : 9-11).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
"Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis toute mon affection" (Luc 3 : 21-22).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Matthieu 28 : 19-20).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C'est le nom (au singulier) de Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit.
"Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous !" (2 Cor. 13 : 14).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
"Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées !" (1 Pierre 1 : 1-2).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
"Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle" (Jude 1 : 20-21).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (Jean 1 : 1).
Dieu le Père et Dieu le Fils, la Parole.
"Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau" (Apoc. 5 : 6-8).
Dieu le Fils, l'Agneau de Dieu, prend le livre de la main de Dieu le Père, et Il est adoré comme Dieu.
"Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme ; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit" (Daniel 7 : 13-14).
Dieu le Père, ou l'Ancien des Jours, et Dieu le Fils, semblable à un fils de l'homme, dont la domination est éternelle.
"Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jean 14 : 26).
Dieu le Père, Dieu le Fils, Jésus, et le Saint-Esprit.
"Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un" (1 Jean 5 : 7).

Le Père, le Fils (la Parole) et le Saint-Esprit, Trois en Un.

Ce verset très clair a été retranché de nombreuses versions modernes. Pourtant, il figure dans la grande majorité des manuscrits anciens.